Nous sommes dans un pays où nous jouons et nous savons tous que nous jouons mais oublions que nous allons payer le prix et notre développement n’est pas pour demain. Six mois nous parlons de règlement intérieur de l’assemblée , de DPG,de dissolution de l’assemblée nationale, de listes pour l’élection des députés, de la banqueroute du pays et de problèmes d’arrestations.
Nos réseaux sociaux sont les vecteurs d’insanités,de délation,de pourritures,d’exemples vus nulle part dans le monde. Nos positions partisanes divisent le pays, on oublie que le Sénégal est un patrimoine commun, certains pensent même que c’est une propriété privée tout est problème de conquête et de préservation de positions de pouvoirs aucune préoccupation pour gérer l intérêt général au détriment des intérêts particuliers.
La vérité énerve et bientôt nous entrons dans l’ère de la publication de la liste des candidats à la députation avec ses vagues de démissions, de débats insignifiants le tout corollé par la venue du Président Macky sall et sa participation aux élections législatives.
Nous allons entrer dans un cycle infernal de palabres et d’intrigues jusqu’à la fin de l’année 2024.Quel constat devons nous faire, aucune vision pour l’avenir, un secteur privé qui agonise, un chômage accru et une poperisation de toutes les classes sociales.
Nous perdons ainsi une année du mandat de Diomaye et foulons au pieds tous les acquis de l élection de mars2024. Nous avions donné confiance aux investisseurs et le rêve d’un nouveau départ était là mais hélas nous manquons de magnétisme pour saisir les enjeux de ce nouveau monde et les nombreux défis qui nous attendent.
Nous devons nous réarmer, nous respecter,éviter les denis et utiliser les meilleurs d’entre nous pour fertiliser ce qui doit être sinon nous le subirons tous. Il n est jamais trop tard pour bien faire.