A peine sept mois de gouvernance, le tandem Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye s’illustre déjà par le nombre d’interpellations des voix discordantes sur la base du délit de diffusion de fausses nouvelles. Une situation qui rappelle avec regret les années sombres du régime du Président Macky Sall qui avait fait de l’article 254 du code pénal condamnant le délit d’offense au Chef de l’État son arme préférée dans le cadre de sa stratégie de réduction de l’opposition à sa plus simple expression, informe le journal »SUDQUOTIDIEN ».
Après le Président Macky Sall et son régime qui avaient fait de l’article 254 du code pénal, qui condamne le délit d’offense au Chef de l’État, leur arme préférée dans le cadre de leur stratégie de réduction de l’opposition à sa plus simple expression, le tandem Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye est-il en train de rééditer cette stratégie à travers le délit de diffusion de fausses nouvelles ?
Et pour cause, à peine sept mois de gouvernance, on note déjà une dizaine d’interpellations sur la base de cette infraction qui avait servi de mobile sous la gestion de Macky Sall d’incarcération de plusieurs responsables de l’actuel parti au pouvoir. Parmi les personnalités tombées sous ce coup de ce délit, on peut citer le leader de Gueum Sa Bopp. Convoqué hier, mercredi 02 octobre, par la Division spéciale de cybersécurité, Bougane Guèye, par ailleurs membre de l’Alliance pour la transparence des élections et candidat à la députation investi sur la liste de la coalition Takku Wallu Senegaal, est poursuivi selon nos confrères de la Radio futur média (Rfm privée), pour injures publiques et diffamation suite aux propos tenus lors de l’un de ses points de presse.