« AUTEUR DE L’ARTICLE : Ibrahima NGOM/Damel »
Le différend entre Babacar Fall dit Mbaye, promoteur immobilier et le Collectif des Victimes de la Cité Gadaye (Yeumbeul Nord) est loin de connaître son épilogue. Face à la presse sur le site, les déflatés dénoncent les nouveaux agissements du propriétaire de « Technologie 2000 » et non sans interpeller les nouvelles autorités:
» Depuis des années, notre problème stagne. Le début de solution vient d’être biaisé par Babacar Fall dit Mbaye Fall. Lui qui avait démoli 253 maisons au niveau de la Cité Gadaye use de subterfuges pour emberlificoter les gens. Il est entrain d’agir au niveau de la Chambre administrative de la Cour Suprême pour assouvir sa vengeance. Il a attaqué tous les arrêts pris par les ministres du régime sortant. Un a été suspendu et un autre annulé. Ce qui est inacceptable. C’est un véritable bandit foncier », s’est expliqué Mbaye Tine, le porte-parole du jour qui, de continuer à dénoncer:
« Un protocole a été dûment signé entre nous les victimes, la famille Diop de Yeumbeul et le promoteur Babacar Fall dit Mbaye Fall. On nous avait rétribués une partie de nos parcelles, lui(Mbaye Fall) avait eu 2hectares sur le site de Gadaye et 5 autres à Daga Kholba. Ce qui veut dire qu’il a été compensé avec 7 hectares. Aujourd’hui, il est en train de tout faire pour annuler tout et mettre la main sur nos terres », se désole-t-il.
Il dénonce les méthodes peu orthodoxes du célèbre promoteur immobilier : » Mbaye Fall utilise de faux documents pour tromper la vigilance des juges. Mais, on va l’attaquer sur ce point. Il a été condamné à six mois ferme et 16 mois avec sursis plus des dommages et intérêts qui s’élevent à 150 millions qu’il a payé. Il cherche, aujourd’hui, à récupérer l’argent par toutes les méthodes. Ce qui ne peut pas être. Sur ce ,nous nous entendons poursuivre la lutte. Nous interpellons aussi le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Nous leur disons que le problème de la Cité Gadaye reste entier et qu’il est grand temps de déboucher sur une solution pérenne. »