L’Association des juristes sénégalaises (AJS), a organisé, une randonnée pédestre, le dimanche, 28 juillet, à Dakar, pour d’informer sur ces violences, en particulier dans les zones aurifères de Kédougou, est placée sous le thème : « Mettre fin à la traite et à l’exploitation sexuelles des femmes et des enfants ».
En effet L’AJS, créée en 1974, célèbre cette année ses 50 ans sous le thème général « Environnement et sécurité : deux défis pour la protection des droits des femmes et enfants ».Elle a pour l’objectif est d’informer sur ces violences, en particulier dans les zones aurifères deKédougou. Il s’agit aussi de sensibiliser sur les conséquences environnementales liées à l’exploitation de l’or ainsi que sur la sécurité des populations vulnérables, afin de favoriser un engagement citoyen des communautés en faveur de la lutte contre ces fléaux.
‘’L’idée de la randonnée, au-delà du sport, est d’attirer l’attention des populations sur les violences auxquelles sont particulièrement exposés les femmes et les enfants de la zone aurifère de Kédougou’’, a dit Aminata Fall Niang, la présidente de l’AJS.L’évènement sportif a été dédié à cette cause pour ‘’sensibiliser’’ les Sénégalais aux ‘’conséquences’’ de ‘’l’exploitation de l’or […] sur la sécurité des populations vulnérables’’, a-t-elle argué.
La randonnée pédestre a été organisée pour tirer la sonnette d’alarme et inciter tout le monde à ‘’mettre fin à la traite et à l’exploitation sexuelles des femmes et des enfants’’D’après Aminata Fall Niang, l’AJS est en train d’élaborer un rapport consacré à la loi criminalisant le viol au Sénégal.Mme Niang plaide, par ailleurs, pour l’application du protocole de Maputo sur l’avortement médicalisé en cas de viol ou d’inceste, dont le Sénégal est signataire.Quant à la présidente du Réseau national des femmes engagées de Kédougou, Astou Sakho, s’est réjouie de l’organisation de cette manifestation de l’AJS dédiée à la lutte contre les ‘’violences faites aux femmes’’.
‘’Les femmes de Kédougou sont confrontées au manque d’eau et d’électricité. Elles n’ont pas accès à la terre et aux financements’’, a dit Mme Sakho, lançant un appel à l’éradication de ‘’la traite humaine’’ et de ‘’l’exploitation sexuelle’’ dont sont victimes, selon elle, certaines femmes de la région de Kédougou.