Un atelier consacré à la validation du plan d’action quinquennal de la gestion intégrée des zones côtières (PAQ-GIZC) au Sénégal et la mise en place d’une autorité nationale de gestion du littoral, s’est ouvert jeudi à Dakar, a constaté l’APS.
”L’atelier d’aujourd’hui est l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui nous permette de réviser un peu le plan d’action quinquennal qu’on a élaboré à l’issue de tous ces travaux et à la mise en place d’une autorité nationale de gestion du littoral”, a déclaré Sana Diop Dieng, conseillère technique du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à son ouverture.
Elle se dit ”convaincue qu’à l’issue de cet atelier, le plan quinquennal qui va découler des travaux pourra être très utile pour une lutte, et pour des actions concertées de protection du littoral au Sénégal”.
L’objectif de l’atelier est de partager et valider le rapport final du plan d’action quinquennal de la gestion intégrée des zones côtières (PAQ GIZC) devant accompagner la stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières (SN-GIZC) au Sénégal avec les acteurs clefs impliqués dans la gestion du littoral.
Le projet a bénéficié du soutien technique et financier de partenaires comme la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Fonds nordique de développement (FND), l’Union européenne à travers la mise en place du projet d’investissement régional pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), a précisé Mme Dieng.
Le projet WACA ResIP couvre six pays : Bénin, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal, Sao Tomé-et-Principe et Togo. Il est doté d’un budget total de 221,70 millions de dollars US (environs 133 615 207 700 FCFA).
Dans ce cadre, le gouvernement du Sénégal a bénéficié d’un crédit de 34,7 millions de dollars US (20 556 185 800 FCFA) pour mettre en œuvre la composante nationale du projet sur une période initiale de cinq ans (avril 2018 à décembre 2023), qui été étendu par la suite jusqu’en décembre 2025.
L’objectif du projet WACA ReslP est d’améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques communs, en intégrant le changement climatique, affectant les communautés et les zones côtières de la région d’Afrique de l’Ouest.
IL est structuré autour de quatre composantes portant sur le renforcement de l’intégration régionale, le renforcement des politiques et institutions nationales, la réalisation des investissements physiques et sociaux ainsi que la coordination du projet