Une session de partage et de sensibilisation sur le processus de mise à jour et d’extension du Registre national unique (RNU), instrument de ciblage du gouvernement pour le pilotage des politiques de protection sociale, s’est ouverte mardi, à Dakar, à l’intention des journalistes et des élus, a constaté l’APS.
Cette rencontre d’une journée est à l’initiative de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSSN), en collaboration avec la Banque mondiale.
Elle cible ”les membres des réseaux des journalistes et élus en protection sociale, reconnus pour le rôle important qu’ils ne cessent d’assumer pour l’amélioration des conditions de vie des populations, particulièrement celles pauvres et ou vulnérables”, a expliqué la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow.
L’objectif de cet atelier est d’”informer les journalistes et les élus sur le processus et les modalités de la mise à jour et l’extension du RNU à un million de ménages”, a-t-elle indiqué.
Il vise également à ”partager avec eux, le dispositif de gestion des réclamations et à renforcer la communication sur le RNU en tant qu’outil de ciblage des politiques sociales de l’Etat et des partenaires au développement”, a précisé la déléguée générale.
”Le gouvernement s’est résolument engagé aux côtés des partenaires techniques pour élargir le Registre qui compte près de 455 000 ménages représentant 30 % des ménages du pays, à un million de ménages afin de disposer d’un outil permettant en cas de choc d’agir rapidement et efficacement’’, a rappelé Mme Sow.
Avec l’appui de l’Agence nationale des statistiques et de la démographie (ANSD) et de la Banque mondiale, a-t-elle fait savoir, une carte de vulnérabilité a été produite, permettant la répartition équitable, à l’échelle nationale, des quotas d’extension du RNU.
A l’en croire, ”le travail d’extension qui est en cours permettra non seulement d’élargir le RNU, mais aussi de renforcer la qualité et la précision des données qui seront collectées au sein des ménages”.
La finalité, c’est de de permettre au gouvernement de ”disposer d’un outil permettant en cas de choc d’agir rapidement et efficacement”, a avancé Aminata Sow.