La démission du ministre Birame Soulèye Diop de son poste de maire de Thiès-Nord n’est toujours pas actée. L’édile de la zone nord n’a pas encore rendu le tablier, mais compterait passer à l’acte ce lundi 6 mai 2024. La raison pourrait se justifier par le fait que ce 5 mai 2024, dernier délai marquant la fin du cumul de fonctions pour les ministres et députés concernés par la mesure, coïncide avec un dimanche, jour non ouvrable.
C’est au cours d’une rencontre, tenue hier à Thiès, qu’il aurait annoncé sa décision de renoncer au cumul de ses fonctions, conformément aux directives claires énoncées, dès sa nomination, par le Premier ministre Ousmane Sonko, avertissant que «tous les membres de la nouvelle équipe gouvernementale détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois».
Une politique de séparation des rôles politique et administratif consistant à «une démarche qui vise à permettre aux membres du gouvernement concernés de mieux se concentrer sur leurs nouvelles responsabilités ministérielles», rappellent certains membres du Conseil municipal, selon qui «Birame Soulèye Diop reste toujours maire de Thiès-Nord».
Dans la commune de Thiès-Nord, les proches du ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, comme transmettant un message, pensent que «le fait, pour Birame Soulèye Diop, de libérer son mandat de maire ne présente qu’un manque à gagner pour la commune Nord, en plein essor sous son magistère».
Selon ces derniers, «le cumul de mandats a toujours demeuré une ambition à concrétiser par le président Ousmane Sonko, une fois élu, mais qu’il ne soit pas un principe pourvoyeur de manque à gagner pour le parti». Et, ces derniers de s’inquiéter des «conséquences, des risques et périls de cette démission pour la commune de Thiès-Nord et pour le parti Pastef».