Le Sahel depuis le départ du dirigeant libyen était devenu le QG des hommes armés, les pays concernés était le Mali, le Burkina et le Niger. Après le départ des troupes occidentales, notamment françaises de ces pays respectives, plusieurs accords de coopérations militaires ont été signés avec la Russie dans la lutte contre le terrorisme.
Certains éléments terroristes quittent le Burkina Faso, un pays qui a musclé son armée pour la lutte contre le terrorisme, traversent la frontière sud du Burkina Faso et du Niger pour se rendre au nord du Benin où ils commettent des exactions contre les civils, un problème récurrent en dépit des mesures prises.
Une assaut a été lancé dans l’arrondissement de Garou dans la nuit du 16 au 17 avril 2024. La cible visée est le poste de douanes à Monkassa. L’attaque a eu lieu aux environs de 22 heures. Et il faut préciser que Garou est un arrondissement de la commune de Malanville, frontalière du Niger, située dans le département de l’Alibori, précisément à 9km de Monkassa.
Depuis mai 2019 où le Bénin a enregistré la première opération terroriste sur son territoire et qui a concerné l’enlèvement de deux touristes et leur guide dans le parc national de la Pendjari, la partie septentrionale du pays est entrée dans un cycle continu de violences perpétrées par des individus armés non identifiés qui circulent librement dans la région.
Que ce soient les postes de police attaquées, des individus tués, égorgés même dans leur domicile, des écoles brûlées, les actions de ces hommes armés revêtent plusieurs formes. Ils font feu de tout bois pour perturber la quiétude des populations du Nord-Bénin, mettant à rude épreuve le dispositif de sécurité mis en place par le gouvernement béninois pour faire face à ce problème devenu un fléau sous-régional.
Après plusieurs attaques enregistrées, le gouvernement Béninois avait dépêché les forces de sécurités dans la région nord du pays frontalière avec le Niger à l’est et le Burkina à l’ouest. Par manque de coordination entre le Benin et les pays de l’AES pour la sécurisation mutuelle de la frontière commune, les incursions continuent à se multiplier dans le pays.
Gbesso Lauriano un étudiant en science politique au cours d’une interview a exprimé ses inquiétudes : « Mon pays n’avait jamais connu ces histoires de terrorismes, nous étions en paix au Benin, la situation dégradante dans la région devrait normalement faire unir les pays de toute la région, comment devrons nous finir avec le terrorisme pendant que nous avons deux cadences politiques, nos dirigeants devraient plutôt unir les forces avec les pays de l’AES qui ont déjà commencé avec cette lutte ».
« Espérons que nous n’allons pas devenir le nouveau Mali, pendant que les pays de l’AES s’arment lourdement pour faire face à la situation, nos dirigeant de la CEDEAO, comptent sur les bases militaires françaises implantées dans nos pays, avez-vous déjà vu l’armée française terminer une quelconque guerre sur le continent ? », a-t-il ajouté.
Au lieu de créer une division régionale, les pays de l’Afrique de l’Ouest devraient unir leur force pour la lutte contre le terrorisme. Aucune solution ne viendra d’ailleurs, le linge sale se nettoie en famille.