L’Iran a affirmé dimanche 14 avril à l’ONU n’avoir « pas eu d’autre choix que d’exercer son droit à l’autodéfense » en lançant des centaines de drones et de missiles vers Israël, qui a pour sa part réclamé « toutes les sanctions possibles » contre Téhéran.
L’ONU « a failli à son devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales » en ne condamnant pas la frappe du 1ᵉʳ avril contre le consulat iranien à Damas, a déclaré l’ambassadeur d’Iran aux Nations unies Amir Saeid Iravani lors d’un Conseil de sécurité convoqué en urgence dimanche soir. « Dans ces conditions, la République islamique d’Iran n’a pas eu d’autre choix que d’exercer son droit à l’autodéfense », a-t-il déclaré. Il a assuré que Téhéran ne voulait pas d’escalade, mais répondrait à « toute menace ou agression ».
L’ambassadeur israélien, Gilad Erdan, a pour sa part appelé le Conseil de sécurité à « imposer toutes les sanctions possibles contre l’Iran avant qu’il ne soit trop tard ».
S’exprimant lors du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a averti que « le Moyen-Orient est au bord du précipice ». Il a condamné à la fois l’attaque iranienne et la frappe contre le consulat iranien à Damas, soulignant le « principe d’inviolabilité » des établissements diplomatiques.
RFI