Mamadou Thiam et Amadou Th. Diop, dans un pamphlet abrasif intitulé « Diomaye Faye, de la citadelle du silence à La Tribune de la déliquescence », deux flibustiers à la supposée « plume debout » pour Amadou Ba ont produit une orfèvrerie de mots trempée au vitriol.
Une écriture dont la seule fonction est celle d’une guillotine. Seule la lame fine d’une guillotine, à la tonalité sanglante et suspendue dans cette inquiétante obscurité, illumine la trame rhétorique de ce duo de spin docteurs au service du débonnaire dauphin du roi déchu.
Leur plume aussi ciselée soit-elle n’aurait finalement que la fonction d’un instrument de mise à mort par laquelle les mots s’abattent sur la tête de Bassirou Diomaye Faye comme une pluie de projectiles. Dans ce sens, pourrions-nous nous interroger vraiment sur la sagesse pratique du verbe puisqu’il ne vise pas à informer mais à avilir.
Le ton des mots violents avec lesquels ces bourreaux méchants riment, use de leviers et des ressorts qui apparaissent aux pieds de l’échafaud faisant penser à ceux d’une machine à écrire qui n’est en réalité qu’une machine à tuer.
Le combat politique fait parfois la part trop belle à des oppositions personnalisées, à des rejets obsessionnels. Les nécessités de la lutte frontale enfantent alors des prises de position motivées par le seul désir de détruire la même cible. Les représentations sont de ce fait ni objectives, ni pertinentes mais radicalement manichéennes, la désignation immanquablement disqualifiante de l’adversaire politique – quel qu’il soit, sans nuances – renvoyant à un monde où toute autre prise de position que le soutien inconditionnel à son champion est impensable.
Réduire son adversaire politique à sa plus infime expression par tous les moyens en est le but ultime et il s’en invente une morale pour légitimer la mise à mort.
Toute cette hargne rhétorique n’est finalement que de la méchanceté gratuite et vaine. Un poison qui diffuse lentement et tue à petit-feu ceux et celles qui en sont animé(e)s.
La réalité est que nous-nous trouvons en face de hordes d’apristes dans une situation nouvelle, qui remet donc en question leurs individualités, leurs compétences, leurs rôles et leurs valeurs. Cette rupture dans leurs certitudes arrogantes, reçue comme une menace, provoque l’apparition de forces contraires au changement, usant de l’invective quand le temps est à la construction d’un horizon commun.
La résistance au changement est une réaction normale, légitime d’un système qui tente de se maintenir à tout prix.
Hélas, les aigris qui digèrent mal Diomaye qui est l’émanation de la main céleste, devront souffrir en silence et dans la paix du Seigneur. Ne vous suicidez surtout pas quand au soir du 24 mars, des millions de sénégalais porteront aux nues ces faux siamois que Ousmane SONKO et Bassirou Diomaye , comme vous le profèrez insidieusement, qui présideront à leurs destinées…
Que n’a pas entrepris la Mackysie pour anéantir le Pastef, ses leaders et même ses sympathisants ? Dieu permet des situations qui nous permettent de mieux comprendre Ses voies et de découvrir Son secours remarquable, Son dessein admirable et Sa justice incomparable.
C’est dire donc que la jalousie peut être bonne tout comme l’injustice. Bonne aussi la haine, bonne la calomnie qui se glisse comme le ver dans le sépulcre.
Si toutes ces choses qu’on est convenu d’appeler l’adversité dans la vie de Diomaye pèsent le poids d’un atome dans sa progression, il y a de quoi bénir sa destinée…
Bassirou, doxalal!
Diomaye Faye, 5ème président de la République, inch’Allah, n’en déplaise à ses contempteurs!
Suul ker du ko terè fèeñ!
Khady .Gadiage
19 mars 2024