Alors que la Grande Loge Nationale Togolaise (GLNT) avait récemment traversé des années de crise et de tensions, une nouvelle secousse ébranle maintenant l’unité retrouvée de la franc-maçonnerie togolaise. Le geste d’installation prétendument effectué par Yiva Badohu en tant que Grand Maître (GM), le 1er mars dernier, dans une villa privée, soulève une controverse majeure.
Après avoir rendu hommage à son regretté Grand Maître, Ignace Clomégah, la GLNT semblait sur la voie de la réconciliation et de l’harmonie. Cependant, des irrégularités flagrantes viennent à nouveau perturber la quiétude de l’obédience maçonnique la plus importante du Togo.
D’après des sources internes à la GLNT, Julien Pitassa Kao, assurant l’intérim de feu Ignace Clomégah, avait entrepris des efforts pour réunir les factions dissidentes et favoriser leur réintégration. Mais l’action entreprise par Yiva Badohu et ses partisans, le 1er mars dernier, semble avoir sapé ces efforts, entraînant un nouvel éclatement au sein de la franc-maçonnerie togolaise.
La cérémonie d’installation dans le salon de Yiva Badohu, avec seulement une poignée de participants sur les milliers que compte la GLNT, est perçue comme un acte de défiance envers les décisions judiciaires et administratives du Togo, ainsi qu’envers les règles et pratiques maçonniques.
Cette initiative, violant ouvertement les décisions de justice, suscite un tollé parmi les membres de la GLNT, remettant en question la légitimité de Yiva Badohu en tant que Grand Maître autoproclamé. Elle représente également un revers majeur dans les efforts de réconciliation et d’intégration au sein de l’obédience maçonnique.
Face à cette nouvelle crise, la Franc-Maçonnerie togolaise est confrontée à des défis considérables pour restaurer la confiance et l’unité au sein de ses rangs. Les prochains développements dans cette affaire seront scrutés de près alors que l’obédience cherche à surmonter cette période tumultueuse de son histoire.