Le candidat de la coalition Dionne 2024, Mahammed Boun Abdallah Dionne a présenté hier, mercredi 13 mars, son programme présidentiel. Au cœur de ce programme, il y a la réforme judiciaire. Une fois élu à la tête du Sénégal, le candidat promet que le président de la République et son ministre de la Justice ne siègeront plus au Conseil supérieur de la magistrature.
Mieux, Mahammed Boun Abdallah Dionne s’engage à réaliser la déconcentration des juridictions avec des tribunaux administratifs régionaux et une justice financière pour pouvoir mieux traiter les dossiers. Autre engagement pris par le candidat de la coalition Dionne 2024, c’est la réforme éducative.
Dans ce cadre, il compte introduire des cantines scolaires, renforcer la formation du personnel de l’éducation, développer les infrastructures scolaires, revoir les programmes scolaires mais aussi promouvoir le numérique. La promotion de l’éducation religieuse et la réorganisation des formations professionnelles font aussi partie de ses priorités.
En effet, la réforme de la décentralisation est envisagée dans les engagements de l’ex Premier ministre. Sur ce, il va renforcer la territorialisation à travers la mise en œuvre des politiques de développement qui passeraient du niveau national au niveau local, informe nos confrères de SUDQUOTIDIEN. Concernant la réforme territoriale, Dionne envisage de procéder à la réglementation des questions foncières, de la rénovation urbaine, mais aussi à l’accès à l’énergie, à l’eau. Dans le domaine de la santé, Mahammed Boun Abdallah Dionne prévoit d’éviter une privatisation de la santé dans notre pays, mais aussi de renforcer les mécanismes de gestion des structures hospitalières.
Selon le candidat de la coalition Dionne 2024, il sera aussi question durant son règne d’une couverture maladie complète pour l’ensemble de la population avec une attention sur le traitement de l’urgence. Mahammed Boun Abdallah Dionne s’engage également à réformer la production durant son magistère. Il s’agit pour lui de développer le secteur de l’agriculture, de résoudre les déficits en hydraulique rurale, en assistance et encadrement dans le domaine agricole.