» AUTEUR : Ibrahima NGOM/Damel »
C’est un secret de polichinelle. Entre la banlieue et Malick Gackou, c’est à la fois un mariage d’amour et de raison. Ses plus grands contempteurs le lui reconnaissent. Quand l’ex- Président du Conseil Régional de Dakar faisait le tour des quartiers de Pikine et de Guédiawaye pour apporter son assistance avec des moyens colossaux au point d’amener certains à s’interroger sur la provenance de sa fortune, il ne rencontrait sur le terrain que les dirigeants du pouvoir central et local.
Depuis près deux décennies après sa mémorable partition contre les inondations de 2005, les populations de DJiddah Thiaroye/Kao ne sont pas gagnés par l’amnésie. En reconnaissance des efforts que le leader du grand parti a consentis pour l’amélioration de leur cadre de vie, elles lui ont réservé un accueil exceptionnel, hier, lors de son passage dans la commune pour les besoins de la campagne électorale en vue de la présidentielle du 24 mars prochain.
Face à une foule compacte de femmes et de jeunes que ni les rigueurs du ramadan ni le soleil de plomb n’ont émoussé leur ardeur et leur enthousiasme, le candidat Malick Gackou décline un pan de ce que devrait être sa politique sportive »Le Sénégal est un grand pays de sports. En témoigne les nombreuses performances accomplies comme la coupe d’Afrique des nations il y’a deux ans. Le Sénégal en général, la banlieue en particulier est un grenier de jeunes pétris de talents qui ne demandent qu’à être accompagnés pour valoir beaucoup de satisfaction à la nation:
« Si je suis élu au soir du 24 mars, je porterais à 2% le budget national consacré au sport qui est de 0, 33% actuellement », martèle-t-il sous les applaudissements nourris de ses inconditionnels de la commune de DJiddah Thiaroye/Kao dirigés par son responsable départemental de Pikine Mamadou Gaïndé Badiane. Ce 14 mars, le candidat Malick Gackou sera à Yeumbeul/Nord où il sera accueilli par le maire Babacar Ndao.