Plus de 300 clients réclament leurs argents à la poste. Ces clients qui ne savent toujours pas à quel saint se vouer devant le ping-pong entre l’Etat et la poste alertent et appelle l’intervention du chef de l’Etat. Ils ont fait face à la presse ce mercredi matin devant les locaux de la poste.
Le ping-pong entre Etat et Poste, dont les épargnants victimes de la poste font l’object, est la goutte d’eau de trop qui mis ces derniers dans leur état. Selon Alassane Ndour, porte-parole des clients victimes de la poste, « Le fait de pouvoir coordonner avec les autorités pose problème. On a écrit. On a demandé des rendez-vous en vain, alors que, lorsqu’on venait ici pour verser notre argent, on nous accueillait à bras ouvert. Actuellement, on est en train de courir derrière eux. »
« Imaginez pratiquement, depuis le mois de juin, on est en train de faire des rassemblements ici. On n’a jamais été une fois reçu par le DG, pensez-vous que c’est normal. Et jusque-là, on a du mal à nous donner uniquement 100 000 F CFA ou 150 000 FCFA, alors qu’on a nos millions dedans », fustige le porte-parole des clients victimes de la Poste.
Des sommes importantes sont en passe de disparaitre sous le regard faible de plus de 300 épargnants. Et M. Ndour de révéler, « Ici il y a plus de 300 clients les montants sont proportionnels d’un client à un autre. Moi qui vous parle, je ne peux pas dire carrément la somme que j’aie, mais retenez que j’ai des millions, d’autres ont 20 000 000 FCFA… »
« On a bel et bien alerté les autorités. Ils sont là, pour faire la sourde oreille. Aujourd’hui, c’est cet Etat-là, qui nous laisse en rade. Vous venez ici, la fois passée où nous avons été reçu le DG, il nous dit carrément que c’était la CDC, alors vous adressez à la CDC, l’Etat vous dit que c’est la poste qui leur doit plus de 150 000 000 000 FCFA », ont dénoncé ces clients victimes de la Poste qui soutiennent avoir alertés les autorités.
Et Alassane Ndour de soutenir, « Nous, on est là pour alerter, en fait l’opinion publique. On est là, également pour lancer un appel au président de la République, que nous, nous sommes uniquement des clients, qui versent ici notre argent, nous ne pouvons pas être l’agneau du sacrifice en fait de la poste », a-t-il conclu.