« Auteur Ibrahima Diouf NGOM »
Le parti Union Patriotique (UP/Beug Sa Rëw) vient de se prononcer sur l’actualité politique nationale. En bureau politique, ce week-end, Serigne Modou Guèye et Cie ont abordé, entre autres points, l’élection présidentielle du 24 février 2024, la campagne de commercialisation de l’arachide, la poussée de l’ethnicisme au sein du débat politique au Sénégal:
« Le Sénégal se dirige vers une échéance capitale: la Présidentielle du 24 février 2024. Il est à la croisée des chemins et il importe pour nous tous de cultiver davantage paix, mais aussi, d’être plus conscient pour ne pas répéter les erreurs du passé, ne pas se tromper de choix. Nous devons élire un homme qui aime le Sénégal et , au prix de sa vie. La cherté de la vie et l’injustice sont autant d’arguments qui doivent nous ouvrir les yeux.La rupture doit être sonnée pour délivrer le peuple », s’est expliqué le guide religieux chef de parti qui, d’enchaîner :
» Aujourd’hui, ce qui se passe dans le débat politique ne rassure personne. Notre concorde nationale est menacée par des gens qui promeuvent l’ethncisme. Le Sénégal se fera avec l’ensemble de ses filles et fils. Bannissons ceux qui font l’apologie de la violence et de la ségrégation. Notre hospitalité légendaire ne doit pas pousser à certains étrangers de vouloir être chefs à la place des vrais autochtones ».
Sur un autre registre, le chef de file de l’UP/Beug Sa Rëw invite au respect strict de nos maîtres soufis: » Des gens mal élevés et qui se réclament des courants mal connus profèrent des menaces contre les fondateurs de confréries dans notre pays. Qu’ils reviennent à la raison. Si le Sénégal a connu sa stabilité, sa concorde nationale et sa Téranga légendaire, c’est en grande partie dû à Seydi El Hadji Malick Sy , Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, à El Hadji Oumar Al Foutyou Tall, El hadji Abdoulaye Niass, Mame Limamoulaye, pour ne citer que ces figures de l’Islam. On leur doit respect et révérence », tonne Serigne Modou Guèye qui, de déplorer la modicité du prix au Kg d’arachide:
« Je juge le prix au Kg d’arachide très modique. De 275 F CFA l’an dernier, il est passé à 280. On aurait dû avoir mieux. L’Etat doit multiplier ses efforts envers le monde rural car l’agriculture est un secteur clef de l’économie ».
Ibrahima DIOUF NGOM