Les femmes, mères, fiancées, conjointes et les proches de soldats russes envoyés sur front ukrainien sont descendus courageusement lundi dans les rues de Moscou pour protester. La foule présente exigeait le retour des soldats à la maison et exprimait son dégoût face à la guerre voulue par Vladimir Poutine
Comme on aurait pu s’y attendre, la police est intervenue après seulement cinq minutes de manifestation. Les protestataires avaient demandé une autorisation pour cette action, mais celle-ci leur avait été refusée en raison, on croit rêver, des « restrictions liées au Covid-19 ».
Les manifestants se sont néanmoins rassemblés sur la place du Théâtre, au centre de Moscou, mais les forces de police ont rapidement tué cette protestation dans l’oeuf.
S’opposer au président n’est pas sans risque dans la Russie de Poutine : les manifestation sont sévèrement réprimées, on tabasse et on enferme pendant quelques jours les opposants, qui sont condamnés et dissuadés de toutes les manières.
Empoisonnements, morts inexpliquées et disparitions inquiétantes sont d’autres classiques de la politique d’intimidation systématique de l’opposition menée par le régime en place à Moscou.