Bientôt le village touristique de Lompoul (près de Kébémer), sera rasé. D’ailleurs, il l’est déjà à 90%, puisque le site qui abrite la colline réputée, a été détruit. C’est le zircon qu’on a trouvé sur place, qui est à la base de tout ce charivari.
Dans leur grande majorité, les habitants du village poétique (le seul au Sénégal entre le désert et la mer), auront été tous dédommagés.
Ne resteraient alors plus sur place que quelques nostalgiques des premiers rallyes Paris-Dakar nostalgiques qui ne savent ou aller, si ce ne sont des râleurs pros, décides à saisir les instances internationales pour différer la mort de Lompoul. En attendant, comme le chantait Hervé Villard pour la ville de Capri : Lompoul, c’est fini ! Ce qu’on prévoit de mettre à la place pour compenser le vide touristique ?
Une autre colline (cette fois artificielle), avec une piscine et des palmiers. Comme si le leurre pourrait faire oublier l’ancien site paradisiaque. En attendant, il nous reste encore cette douce chanson de nos enfances, un peu retouchée, pour la circonstance : « Nous n’irons plus jamais, là où tu m’as dit je t’aime, Nous n’irons plus jamais, comme les autres années.
Oho Lompoul, c’est fini, Et dire que c’était la ville de nos premiers amours ; Oh Lompoul, c’est fini, je ne crois pas que , j’y retournerai un jour. »