Depuis quelques jours des intellectuels se sont levés pour élever «politiquement» leurs voix.
Hier, 4 professeurs agrégés ont décrié l’état de droit, remis en cause la justice et la démocratie pour juste plaire à l’anarchiste en chef, je veux dire le corrupteur de jeunesse. Aujourd’hui le mouvement «Demain Sénégal», en réunion virtuelle, sont sortis de leur réserve sous le faux prétexte que la situation du pays est alarmante, inquiétante.
Donc celui qui opte pour le silence est coupable et complice. En écoutant l’analyse subjective d’Abdoulaye Cissé de la Tfm du jour sur la sortie de la bande à Mamadou Lamine Loum (ancien premier ministre et modérateur de la réunion virtuelle), Cheikh Tidiane Mbaye entre autres, le Sénégal est tombé dans une crise sans précédente et il faut peut-être impérativement la mise en place d’un «Conseil national.» Du vrai n’importe quoi !
Je rappelle à Abdoulaye Cissé que même si ces sommités du mouvement «Demain Sénégal», ont un parcours et sont légitimes à s’exprimer dans le débat public, c’est faux de dire qu’ils ont tous contribution à la mise en œuvre du document du PSE. C’est le Président Macky Sall, qui a réussi une stratégie de développement. Et aujourd’hui la stratégie de développement est récapitulée dans ce qu’on appelle le Plan Sénégal Émergent.
Le PSE c’est la synthèse dynamique de 8 documents (le document que nous avons trouvé sur place en 2012 qui est le document de stratégie nationale pour le développement économique et social, le document de stratégie de croissance accélérée, le Yonnu Yokuté, c’est le programme de différents candidats à la présidentielle de 2012 où on a puisé des éléments intéressants ce qui montre aussi l’approche inclusive, c’est aussi le document des Assises nationales de 2008).
Voilà 8 documents qui ont permis de construire tout un plan qu’on a appelé le PSE articulé autour de 3 piliers (transformation structurelle de l’économie, développement du capital humain; lutte contre les inégalités sociales, bonne gouvernance et l’Etat de droit).
«Quand on est dans un régime, on le défend avec ardeur ou on le quitte avec grandeur», dixit Babacar Justin Ndiaye.
J’ai l’impression que personne ne défend plus le Président Sall ni sa majorité présidentielle. Nous avons un réseau d’universitaires républicains, une task force républicaine composée de jeunes éminents cadres, une coordination de cadres républicains, des intellectuels libres et sommités qui soutiennent la politique du Président de la république. Mais face à ces débats, on les sent même pas ou bien rarement, alors que c’est à eux de monter au créneau.
La politique en vérité, l’engagement politique nous soumet à deux impératifs. Un impératif de légitimité et un impératif de performance. L’impératif de légitimité, on l’acquiert par le vote des citoyens. C’est le vote majoritaire des citoyens qui nous confère la légitimité de gouverner.
Donc la question de l’efficacité dans la capacité de collectes de suffrages est une question fondamentale parce que faire de la politique n’a du sens que lorsque ça nous conduit au pouvoir. LÉNINE a toujours dit : «la question fondamentale de la Révolution c’est la question de l’accès au Pouvoir.», parce que tu as beau parlé si tu n’accèdes pas au Pouvoir pour disposer des leviers qui te permettent de conduire la politique, le discours ne sert à rien.
Le deuxième impératif, c’est l’impératif de performance, une fois qu’on est au Pouvoir, il faut faire des résultats parce que c’est sur la base des résultats qu’on réalise qu’on gagne la confiance des électeurs pour pouvoir gouverner le plus longtemps possible dans un système démocratique.
Maintenant une fois qu’on a le Pouvoir et qu’on l’exerce, l’homme politique a une double mission : La première c’est de faire un résultat supérieur à ceux de ses prédécesseurs et la deuxième mission c’est de préparer les JEUNES GÉNÉRATIONS à faire plus sinon autant que lui.
En vérité, de 1960 à 2012, tous les records en matière de performances économiques, de développement, de transformations structurelles ont été battus par le Président Macky Sall en moins de 12 ans de gouvernance. C’est ça la réalité !