L’université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex. UVS), dans le cadre de son programme de Formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique (FORCE-N), a formé quelque 10.000 jeunes dans les métiers relevant du numérique, a déclaré, mardi, Moussa Lo, recteur de cette institution d’enseignement supérieur.
« Après deux ans de mise en œuvre du programme FORCE-N, ciblant 80.000 jeunes à l’horizon 2026, nous avons déjà formé près de 10.000 jeunes dont 4 000 ont déjà été insérés dans le marché de l’emploi », s’est félicité l’universitaire.
Il s’entretenait avec des journalistes en marge d’un Comité régional de développement consacré aux missions, programmes, ainsi que le positionnement de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane dans les collectivités territoriales.
Le programme FORCE-N lancé en 2022 avec la fondation Mastercard devrait constituer « une réponse aux besoins de compétences dans le domaine du numérique », selon ses initiateurs.
Il est structuré autour des trois composantes notamment la formations aux certificats de compétences (FCC), l’accompagnement à l’insertion professionnelle et à l’entrepreneuriat dans le numérique.
Le programme vise aussi à soutenir les lycées dans les régions dans l’atteinte de l’excellence en matière de formation aux sciences, en technologie, aux mathématiques et au numérique.
« C’est un programme spécifique qui a comme principal défi l’employabilité », s’est encore réjoui le recteur de l’UNCHK, évoquant notamment d’une « composante (…) destinée à former des jeunes âgés de 18 à 35 ans dans les métiers du numérique ».
Dans une perspective de développer l’entreprenariat numérique, Moussa Lo a aussi annoncé que l’institution universitaire qu’il dirige s’est engagée à « accompagner les jeunes à travers la mise en place d’un fonds d’amorçage ».
« Les résultats que nous avons sont satisfaisants dans l’ensemble », at-il fait valoir.
Il a toutefois noté un « déficit important » dans la région de Louga, qui n’a présenté que 100 candidats parmi les 10 milles étudiants formés.
« On pense qu’il y a un problème d’accessibilité à l’information, d’où la nécessité de mieux communiquer », a-t-il fait remarquer.