La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila a annoncé mercredi que le bilan des victimes s’est alourdi à environ 3 300 morts et plus de 13 000 blessés dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par la ministre de la Santé, Mai Al-Kaila, dans la ville de Ramallah, suivie par la correspondante d’Anadolu, au cours de laquelle elle a affirmé que les chiffres sont approximatifs en raison de la situation catastrophique dans la Bande de Gaza et la poursuite des bombardements israéliens. « Il existe une grave pénurie de médicaments dans la Bande de Gaza et un problème majeur d’accès aux hôpitaux. Les coupures d’eau et la détérioration du système d’égouts augmentent le risque de propagation de maladies transmissibles », a-t-elle ajouté.
La responsable palestinienne a condamné le bombardement israélien de « l’hôpital al-Ahli Baptiste » mardi soir et a déclaré que des centaines de personnes avaient été tuées à la suite des bombardements israéliens. « Nous confirmons qu’Israël est impliqué dans le massacre de l’hôpital et ne pourra pas se décharger de la responsabilité qui en découle », a-t-elle lancé.
Mardi soir, Ashraf Al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, a déclaré à Anadolu que plus de 500 Palestiniens ont été tués dans un bombardement israélien qui a visé l’hôpital al-Ahli baptiste dans la bande de Gaza. Pour le douzième jour, Israël continue de lancer des raids intensifs sur Gaza, coupant l’approvisionnement de la bande en eau, en électricité, en nourriture et en médicaments, ce qui a déclenché des avertissements régionaux et internationaux d’une double catastrophe humanitaire, parallèlement aux raids israéliens intenses et aux arrestations dans les villes et les villes de Cisjordanie occupée.