Pour la quatrième journée consécutive, des accrochages se sont produits, ce mercredi 11 octobre, à la frontière libano-israélienne, où le Hezbollah et l’armée israélienne se font face. Les Israéliens ont violemment pilonné des localités dans le sud du Liban suite à une attaque contre une position de l’armée israélienne revendiquée par le parti chiite.
« RFI »
Les accrochages de ce 11 octobre à la frontière libano-israélienne sont différents de ceux des trois derniers jours, du fait que, pour la première fois, les bombardements israéliens ont touché des zones résidentielles et des installations civiles.
C’est le Hezbollah qui a ouvert les hostilités en tirant des missiles guidés contre une position de l’armée israélienne non loin de la frontière. Le parti chiite explique, dans un communiqué, que les tirs sont une réponse à la mort, lundi soir, de trois de ses combattants tués dans des bombardements israéliens.
L’armée israélienne a riposté par des tirs d’artillerie et des frappes aériennes. Des drones ont participé aux opérations militaires.
Contrairement aux jours précédents, où les tirs israéliens visaient surtout des régions ouvertes et désertes, les obus se sont abattus ce mercredi non loin de zones résidentielles.
L’Agence nationale d’information a indiqué que trois personnes ont été blessées et une dizaine d’habitations directement touchées dans la localité de Merwahin. Cette agence officielle fait état « d’importants dégâts matériels dans des propriétés et des champs ».
L’Office des eaux du sud du Liban a pour sa part indiqué qu’un réservoir d’eau alimentant un village libanais a été touché de plein fouet par un obus israélien.