Dans le cadre de la mise en œuvre du PNADT et la formulation du PAVART, l’ANAT a organisé une séance de travail avec des femmes entrepreneurs dans la grande surface. Auchan Mermoz avait servi de réceptacle. L’objectif de ce déplacement était d’accompagner le groupe Africa Women Leadership dans la valorisation des ressources territoriales pour la créations de plusieurs entreprises (fournisseurs) créatrices de beaucoup d’emplois et aussi de les sensibiliser sur l’utilité de la grande surface et de la grande distribution dans le un pays.
Le Dg de l’ANAT rappelle que le Sénégal a besoin de grande surface et de grande distribution (supermarchés et hypermarchés). La structuration, la modernisation et la réglementation du secteur du commerce qui est très informel passe forcément par ces établissements de vente (Exclusive, Auchan, Casino…). Les super et hypermarchés favorisent la création d’entreprises créatrices d’emplois pour les jeunes et les femmes, paient des taxes aux collectivités territoriales, respectent les normes d’hygiène, de sécurité,de qualité,de traçabilité,de prix fixés par l’État, etc. Ces établissements de stockage qui ont aussi une chaîne de froid accompagnent les industries, les producteurs et les transformateurs dans la valorisation des ressources de nos territoires. Ils peuvent aussi nous aider à internationaliser nos produits.
Pour le Dg de l’Anat, le développement passe par une démarche intelligente.L’arrivée de ces enseignes est économiquement une excellente chose. Cela nous permet d’accélérer l’industrialisation du pays, de moderniser les systèmes productifs locaux,de créer beaucoup d’entreprises et d’emplois décents et durables, de viabiliser les collectivités territoriales, de formaliser le secteur du commerce qui est très informel, etc.Après une visite des différents services de l’ANAT, Mamadou DJIGO porteur du Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources Territoriales (PAVART) a expliqué les avantages dudit programme.
« Le Sénégal a beaucoup de ressources. Cependant, il faut savoir comment les valoriser afin que les populations puissent en bénéficier. Avec les études de terrain, nous nous sommes rendu compte qu’il nous faut de la formation, des micro-industries, des industries et des Grandes Surfaces pour développer les filières porteuses.
Pour lutter contre l’exode rural, l’ingénieur aménageur et développeur de territoires propose la transformation de nos ressources et nous appuyer sur un made in Sénégal viable. En effet, avec leur décentralisation dans les autres départements du pays, nous pouvons lutter contre l’exode rural et émigration irrégulière. Et nos produits transformés vont pouvoir s’internationaliser « , déclare Mamadou DJIGO.
« SOURCE SENEWEB »