Ce lundi sera sans doute célébré par les générations futures qui ont le minimum de réparties et le sens de la République. Disons le, d’emblée, personne ne souhaite, à son pire ennemi, une privation de liberté, mais quand l’essentiel est en jeu, il faut dire stop.
Il fut une bande de copains, sans aucune formation politique, sans une expérience d’état qui, un jour de 2014, avait décidé, par des chemins détournés, à détruire ce que des générations ont construit, avec beaucoup de peine, de privation et d’énergie.
En Mars 2021, déjà, en écoutant l’un d’eux sur les ondes de France 24, faisant le lien entre les événements tragiques et la traque des biens mal acquis, je m’étais fait, une idée sur leurs motivations profondes.
Ils étaient en panique et la seule solution pour eux, c’était de se positionner sur le terrain politique. Là naquit une idée, une organisation violente, sans projet clair. J’ai jamais compris leur théorie de »projet » .
Il était diffus et inopérant. A titre d’exemple, j’ai écouté, un jour, le leader de ce qui est devenu ex Pastef, parler des ressources naturelles. Un étudiant en première année, avec un peu de bon sens, pouvait en sortir des insuffisances.
En substance, il disait : »Moi, Président, je m’occuperai des infrastructures, je vais d’abord sortir nos ressources naturelles du sous sols, et après, je ferai les routes, les ports et les aéroports ».
Cette phrase montre, à suffisance, l’inexpérience, en matière de promotion des investissements. D’abord, avec quel capital allait-il extraire ces ressources ? Puis, pour quel marché ? Il ne sait pas que dans beaucoup de domaines, l’intensité capitalistique est énorme et l’épargne nationale ne peut même pas démarrer l’exploration. Ensuite, sans les infrastructures de base, pour l’attractivité du pays, aucun investisseur sérieux ne mettra un rond. C’est la question centrale de la notation financière, que le Président pose très souvent dans les fora au niveau international.
Le monde est un tout. Faire coire à une jeunesse incrédule et sans une formation politique solide des châteaux en or dans chaque foyer relevait simplement de l’escroquerie politique. Toute la violence du discours du défunt Pastef résidait dans cette inculture .Sans mots, on se bat avec les muscles, cela est connu.
La seconde étape était de saper les fondements de la République. Et c’est là où résidait leur caractère dangereux . La République est ce qui nous protège et permet de vivre tranquille, dans ce beau pays. Sans cette République, le vivre ensemble serait impossible et les guerres fratricides seraient monnaies courantes.
La troisième insuffisance serait dans l’avènement, d’un discours malveillant et intolérant, le Sénégalais était devenu méconnaissable et avait perdu son élégance morale. Les dégâts, à ce niveau, sont incalculables. Enfin, la République se réveilla et l’état, sans frémir, vient de prendre les décisions justes. Et il faut le dire, ces décisions ont une portée générale, pour ceux qui comprennent ce qu’est une Nation.
Dr Bassirou NIANG Président RASSEMBLEMENT NATIONAL SENEGALAIS
Je conte de bassirou Niang je te souhaite bonne chance mon frère et ami