L’ONU a demandé vendredi à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein des forces de l’ordre, trois jours après la mort d’un adolescent tué par un policier.
« C’est le moment pour le pays de s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève.
La mort de Nahel, un lycéen de 17 ans, tué par un policier le 27 juin, après un refus d’obtempérer. Il y a eu des débordements violents et des scènes d’émeutes dans plusieurs villes de France : Nanterre, Argenteuil, Clichy, Saint-Denis, Neuilly-sur-Marne, mais aussi à Lyon, Lille, Roubaix, Toulouse, Dijon, Nice et Strasbourg.