Alors qu’en Suède, a eu lieu, mercredi, une action consistant à brûler un exemplaire du Coran sur la place Medborgarplatsen, dans le centre de Stockholm, l’Iran a condamné cela et a qualifié l’acte de provocateur et irréfléchi.
« La nouvelle profanation des sanctuaires, en particulier pendant les jours sacrés de la oumma islamique, ainsi que le rassemblement de millions de musulmans pour le hajj, est un acte provocateur, irréfléchi et inacceptable », a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Il a poursuivi sa déclaration en soulignant que « la profanation des livres sacrés est un exemple de violence et de propagation de la haine et est contraire aux droits de l’homme ». Le responsable iranien a ajouté que « le gouvernement et le peuple iraniens, comme les autres musulmans et les personnes libres d’esprit du monde entier, n’acceptent pas une telle insulte et condamnent fermement ces actes ».
Outre l’Iran qui a condamné l’action, cela a également été condamné par plusieurs gouvernements dont les autorités égyptiennes, saoudiennes, irakiennes et jordaniennes. Kanaani a appelé le gouvernement suédois à prêter attention à cette action et à empêcher de telles actions à l’avenir.
L’organisateur de cette action, Salwan Momika, un immigré irakien de 37 ans, qui s’était déjà vu refuser une action similaire, a commencé à parler en arabe. Il a déchiré des pages d’un exemplaire du Coran et les a brûlées. Des médias suédois et internationaux étaient présents sur les lieux, ainsi qu’environ 200 spectateurs. La police a arrêté un homme qui a tenté de jeter des pierres sur l’organisateur.