L’ On aurait bien tort de se lasser de le marteler avec force. Le Sénégal souffre d’une bonne partie de sa presse. Cependant, confiner la dangereuse pathologie de la presse sénégalaise dans le seul cadre des « réseaux sociaux » relèverait d’une analyse superficielle, voire abominable. La presse écrite a, elle aussi, sa racaille dont l’une des plus répugnantes composantes est manifestement le quotidien « Directnews » qui vient de faire une plongée directe suicidaire dans le mensonge.
Y’a t-il lieu de perdre espoir outre mesure? Bien sûr que non! Car la disparition de cette presse maître dans l’art de la partisanerie délibérée, du chantage intéressé et de la manipulation commanditée est plus qu’irréversible. L’acte cynique et inique posé, aujourd’hui, par ce chiffon n’est que le chant du cygne de cette presse indigne du Sénégal de Babacar Touré, de Babacar Sine, de Mame Less Camara et d’Abdoulaye Cissé pour ne citer que ces derniers.
En attendant que cet idéal que les sénégalais épris de bonne foi et valeureux appellent de tous leurs vœux devienne une réalité, il y’a lieu de tirer encore sur la sonnette d’alarme afin que certaines bassesses qui n’ont que trop écorner l’image, déjà peu attrayante de la presse, cessent.
Dans son édition de ce mardi 20 Juin 2023 sur le fonctionnement de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), le quotidien précité qui est loin, très loin, du premier de la classe du point de vue de l’éthique et de la qualité du contenu Journalistique a cru devoir sonner l’alerte sur la gestion du Directeur Général M. Abdoulaye Dièye.
Quoi de plus normal si l’on sait, par ailleurs, qu’un organe de presse digne de ce nom peut s’approprier le rôle de lanceur d’alerte pour la communauté. Pourvu que cette posture ne soit pas adossée à des considérations crypto-personnelles qui la dénuent de sa substance sincère et objective mais, bien à des principes intangibles et des valeurs partagées.
Au nombre des griefs émis à l’endroit du DG de l’AIBD, il figure en bonne place: des recrutements qualifiés de politiciens qui seraient d’une ampleur à faire convoquer des éléments de comparaison avec la poste, l’irrégularité des paiements des indemnités de sécurité aérienne, les multiples voyages du DG et des emprunts pour payer les salaires.
Le chapelet de failles égrené par le journal relève d’un acharnement construit au moyen d’affabulations aussi grotesques que dégoûtantes. Il n’est pas malaisé de le démontrer. Rien que
le questionnement qui barre la une du journal: (Le syndrome de la Poste guette-t-il l’AIBD ?) traduit une légèreté et une approximation plus que désastreuses. C’est une insulte à l’intelligence des citoyens sénégalais et à la profession, même, du journaliste . La supposition marquée par l’emploi du conditionnel renseigne sur le jugement de valeur.
L’AIBD n’est pas la poste. Il ne le sera jamais et les cassandres vont maigrir davantage.
Tous les autres arguments mis en exergue ne sauraient prospérer car, ils relèvent du passé soit , ils sont assujettis à des suppositions marquées par l’emploi abusif du conditionnel qui dénote toute la mauvaise foi et le manque de sérieux du signataire de l’article et des dirigeants de l’organe de presse. Tout compte fait. Même si tout ce qui était relaté était vrai, il appartient plus aux corps de contrôle de l’Etat, qu’à un journal comique submergé d’à priori, de disséquer les maux de l’AIBD et de les mettre sur la place publique à toutes fins utiles.
Le moins que l’on puisse dire est que finalement toute cette littérature de « Directnews » n’aura servi à rien. Elle aura été une prêche dans le désert. Cela ne saurait surprendre, outre mesure, pour un organe de presse qui a pour slogan » Lisez encore mieux ».
Les sénégalais eux ont besoin de mieux s’informer juste et vrai dans le respect des règles éthique et déontologique qui régissent la noble profession de journaliste. Quel décalage éhonté entre le cri de guerre du canard boiteux et le besoin d’informations crédibles d’une population intelligente, exigente et mâture? Serait-on tenté de dire à haute et intelligible voix?
Pour ce qui est de M Abdoulaye Dièye, il n’a pas, lui-même, à avancer des arguments de bonne foi face à des gens qui s’arc-boutent et se complaisent dans leur mauvaise foi. N’en déplaise à ses pourfendeurs qui n’arrivent plus à dormir depuis son avènement à la tête de l’AIBD. Il est incontestablement
le symbole achevé de la persévérance, du sérieux, de la rigueur et de la compétence. Que dire de sa générosité débordante qui avait valu à son entreprise de se faire distinguer par le MEDES de Mbagnick Diop dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) lors des « Cauris d’Or »?.
Quelqu’un qui est parvenu à porter sur les fonts baptismaux une entreprise de Consignation et de Transit dont le chiffre d’affaires actuel avoisine les 8 milliards ne saurait se permettre de ne pas réussir et brillamment dans ses fonctions de DG de l’AIBD qu’il considère comme une sacerdoce. La consécration de meilleur aéroport d’Afrique dont il est l’objet porte la l’empreinte de M Abdoulaye Dièye. La démarche inclusive et novatrice qu’il a fait dans sa gestion augure de lendemains enchanteurs et des performances pour L’AIBD.
Le poste de directeur général de l’AIBD qu’il occupe, il ne le perçoit pas comme une prébende ni comme une sinécure. Il l’appréhende plutôt comme un moyen d’apporter sa pierre à l’édification d’un Sénégal prospére. Vouloir vaille que vaille accréditer le contraire ne peut que relever d’un acharnement bête, méchant et gratuit de la part de Directnews qui s’est perdu dans des conjectures fantaisistes et suspectes.
Faly Wilane, citoyen sénégalais.