Le guide religieux de Médina Baye et, non moins, Secrétaire Général du Parti Justice et Développement ( PJD) vient de monter au créneau pour défendre les diplômés en Lngue arabe. Pour le Professeur Cheikh Ibrahima Diallo, après 53 ans de règne sans partage, les produits de l’école française qui ont lamentablement failli doivent céder la place .
Pour lui, les arabisants sont les seules alternatives crédibles en février 2024 pour remettre le Sénégal sur la voie de l’émergence. « Aujourd’hui, le regain de tensions politiques constaté dans le pays depuis 2021 montre à suffisance que les produits de l’école publique laïque ont fait leur temps. Il alors est urgent de confier les destinées de ce pays à une catégorie de personnes qui sera au dessus de la mêlée et ce prototype n’est disponible que dans le monde des « domu daraa ». L’histoire nous a montré que la méthode de la gestion étatique du Prophète Muhammad ( S.A.W), basée sur le pardon, l’éthique et le dépassement est unique. Il est grand temps de l’expérimenter au Sénégal ”, rappelle l’ex-pensionnaire de l’Université Helwane du Caire (Égypte).
Pour le Pr Diallo, un pur produit de l’Ecole Normale Supérieure (ENS, ancêtre de la Fastef),si les politiques ne font pas des efforts ou si certains d’entre eux, par manie de conservatisme, essaient de bloquer les réformes courageuses nécessaires pour réhabiliter la langue venue d’Orient, les guides de nos foyers religieux vont prendre le combat à bras le corps: »Si les fonctionnaires de l’école publique laïque entravent le projet ou mènent des politiques qui hésitantes, ils doivent prendre leur courage en main avant que les populations ne le prennent, surtout, les plus concernés, à savoir, les familles réligieuses du Sénégal », a averti le numéro du PJD.
Très remonté contre cet état de fait, il assure que le décloisonnement linguistique doit être une réalité au Sénégal car, à l’en croire, nous sommes un peuple de diversités culturelles. Pour que l’avenir puisse reposer sur des pilliers sûrs, il faut enlever les barrières. Il est temps que la Langue Arabe s’officialise comme deuxième langue après le Français pour que ce pays s’équilibre. Ça ne demande que d’un volonté politique et du courage de nos autorités sinon, continuer à jouer à la sourde oreille va mener aux débordement de tous les risques préjudiciables et ce, de l’indépendance (1960 à nos jours), la Langue Arabe est reléguée au second plan », a fait savoir Cheikh Ibrahima Diallo.