Ce que veut le syndicat des travailleurs des enseignants du supérieur c’est le rétablissement de la stabilité dans l’espace universitaire. Ce matin, Emmanuel Sene, secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’enseignement supérieur/ section Coud a lancé un cri de cœur en faveur de ses camarades travailleurs après ces actes violents qui se sont déroulés à l’université et qui ont causé beaucoup de dégâts. Lors de leur point de presse ce matin, le syndicat a condamné ces actes d’une rare violence.
D’ailleurs, au campus social, Emmanuel Sene précise que, « 14 véhicules particuliers ont été incendiés, 9 bus de transport du personnel brûlés, le bureau du directeur du Coud aussi saccagé de même que ceux des agents…». Dans le campus pédagogique aussi, plusieurs dégâts ont été constatés : « au moins 30 minibus ont été incendiés, des bureaux, archives et amphithéâtres ont été aussi saccagés… ». Selon le secrétaire général du SYNTES/COUD, « tout ceci n’empêchera pas l’université cheikh Anta Diop de poursuivre son rayonnement car, elle est une référence dans l’Afrique de l’Ouest».
Le syndicat insiste sur l’aspect sécuritaire au niveau de l’espace universitaire et invite les autorités à faire la lumière sur ces violences et sanctionner les responsables. « Ces actes ne doivent pas rester impunis. Si les travailleurs ne peuvent plus être en sécurité, alors, l’heure est grave ! » souligne Emmanuel Sene.
Les travailleurs du campus social, par la voix de leur secrétaire général se dit ouvert à un dialogue et des échanges permanents avec les autorités universitaires pour des propositions visant à pacifier l’espace universitaire.