« Quand orgueil chevauche devant, honte et dommage suivent de près » nous dit Gabriel Meurier, grammairien et lexicographe français (1520-1587).
De cette pensée, nous retenons que l’orgueil est le pire des ennemis de l’homme. En effet, il déshumanise l’être humain et le conduit à commettre des actes regrettables.
Au Sénégal, nous observons l’orgueil du politicien, qui surpris ou battu dans un combat, celui de l’adhésion populaire à son programme de gouvernance, à son projet de société cherche vaille que vaille à prendre une revanche.
Dans le langage courant, le procès désigne le moment où les juges procèdent publiquement à l’instruction contradictoire des faits avant de trancher en toute connaissance de cause. En réalité, le procès ne se résume pas à ce moment de l’audience publique, mais se rapporte à la totalité de l’instance.
Le but d’un procès criminel est de faire la lumière sur les circonstances qui entourent la commission d’une infraction criminelle. C’est au moment du procès que les preuves sont présentées au juge pour savoir si une personne a commis ou non l’infraction dont elle est accusée.
En procédure, « partie » est le nom donné à l’une et à l’autre des personnes engagées dans un procès civil. En matière pénale, pour les distinguer, on dit « l’accusateur ou la partie civile » pour nommer la personne qui a pris l’initiative de la procédure et « l’accusé » pour désigner celle contre qui le procès a été engagé dans un cadre criminel.
Tous les Sénégalais de bonne foi reconnaissent que le procès qui oppose Ousmane SONKO et Adji SARR est particulièrement étrange, voire anachronique.
Tous ceux qui ont suivi toutes les péripéties de la procédure pénale de cette affaire se posent des questions légitimes sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’égalité des citoyens devant la loi.
C’est regrettable que ce qui ne devait être que divergence programmatique et de projet de société en arrive à des situations pouvant compromettre la stabilité de leur pays.
En ce moment, le militant de l’opposition éprouve un sentiment d’être un citoyen entièrement à part et non un citoyen à part entière devant le fonctionnnement déséquilibré de l’Etat et de la Jusitice en son endroit.
Vivement à un retour aux fondamentaux d’un Etat de droit et aux citoyens libres et égaux évoluant dans un environnement économique et social prospère.
C’est tout le sens du programme du parti Pastef, les Patriotes.
A quelques encablures des élections de 2024, nous demandons vivement aux Sénégalais de nous faire confiance et d’ adopter le projet PASTEF pour la restauration de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.
Matar SENE
Trésorier national de PASTEF
Coordonnateur communal de PASTEF Diourbel