Du nouveau dans l’éternel remous ayant trait à la gestion du foncier à Guédiawaye et, notamment, au niveau de la bande des filaos. L’Etat du Sénégal, à travers l’Office National de Lutte contre la Fraude, la corruption et la Concusion (OFNAC), veut y fourrer le nez pour voir plus clair.
Déjà, la machine interrogatoire s’emballe avec des convocations à la pelle. Ce Mardi 30 Mai 2023 , Babacar Mbaye Ngaraf, une des figures de proue du « Collecif des Victimes du Receveur Daouda Diallo » et, non moins , porte-parole du mouvement « Takhaw Témme Aar Sunu Gokh » sera l’hôte des enquêteurs de l’OFNAC. » Cette série de convocations renseigne que ce dossier n’est pas au point mort. Loin s’en faut ! Les autorités étatiques sont ainsi très attentives à ce litige foncier qui n’a que trop duré au niveau des bande des filaos à Guédiawaye. » Mardi inch’Allah, je vais déférer avec beaucoup de sérénité à cette convocation. Je suis sûr que nous allons avoir raison sur ces prédateurs fonciers sans honte », a réagi Babacar Mbaye Ngaraf au bout du fil.
Rappelons que des conflits liés au foncier sont devenus une véritable problématique au Sénégal et ce , depuis un certain temps. Après Sangalkam, Fanaye Walo pour ne citer que ces cas lointains, Ndengler, Tivaouane-Peulh, Gadaye, Ngor sont aussi entrés dans la danse avec souvent des manifestations occasionnant des morts d’hommes. Guédiawaye n’est pas aussi en reste avec cette gangrène au niveau des domaines comme à la Cité Ndiobéne, aux lotissements dit de « Beydi Sèye », l’extension UMS.
Récemment regroupés en Collectif, les populations victimes viennent de monter au créneau pour la rétrocession de leurs dûs. Le dossier a connu d’ampleur lorsque le PUD s’est révélé biaisé, les 43% dévolus à l’habitat profitent à des politiciens du pouvoir comme de l’opposition et des soi-disant activistes n’habitant même pas Guédiawaye et n’étant pas du tout dans le besoin au moment où des pères de familles succombent sous le poids lourd du loyer. Même des terres devant servir à la construction de la l’institut « Cheikh Oumar Al Foutyou Tall », résidence « Keur Serigne Touba » ainsi que des assiettes de l’Eglise catholique font, aujourd’hui, sujet d’interrogations .