Le Président du mouvement « Képaaru Askan-Wi » figure, désormais, sur la liste (déjà longue !) des prétendants à la magistrature suprême. Abdou Latif Barbier, acteur culturel de son état, a été « candidaté », ce week-end, par ses militants et sympathisants. A en croire le Dr Maestro Kéita: » Après mûres réflexions,nous avons décidé de présenter Monsieur Abdou Latif Barbier, Président du mouvement « Képaaru Askan-Wi » comme notre candidat pour l’élection présidentielle de 2024.
Il se veut le leader des artistes, bref, des acteurs culturels. Il fait partie de nous et ambitionne de remettre le Sénégal sur la voie de la réconciliation. D’ailleurs,notre slogan est: »Pour une réconciliation des forces vives de la Nation », a soutenu le numéro 2 de « Képaaru Askan-Wi ». Et il étale une partie de leur offre politique: »Notre mouvement « Képaaru Askan-Wi » a vu le jour depuis 2007.Il investit dans le social sans tambour ni trompette. Notre préoccupation majeure, c’est le bien-être des populations et,notamment, des jeunes et des femmes. Des efforts louables ont été dédiés, à cet effet, à ces deux catégories sociales partout au Sénégal. Elles sont donc au cœur de notre programme social et humanitaire. Notre candidat est quelqu’un qui pense,d’abord, au développement du Sénégal, au devenir de ses jeunes ».
Au finish, les responsables de « Képaaru Askan-Wi », de lancer: »M. Barbier est un sénégalais bon teint. Il est né à Saint-Louis et a grandi à Pikine. Il a le profil, la volonté et l’expérience pour diriger les destinées de notre nation. Il détient les clefs de la solution pour le Sénégal. Nous entendons le faire 5ème Président de la République du Sénégal. Sur ce, nous invitons tous les artisans, tous les acteurs de la culture à venir nous rejoindre pour réussir notre vœu si cher. »
Les animateurs de « Képaaru Askan-Wi » qui se réclament du centrisme, n’ont pas voulu s’épancher ,outre mesure, sur l’invite au dialogue du Président de la République et sur le procès opposant Ousmane Sonko à Adji Raby Sarr. Pour eux, la situation politique actuelle du pays impose une désescalade pour sauver la paix sociale et la stabilité.
Ibrahima NGOM