C’était l’occasion rêvée pour crier leurs maux. Les sages-femmes de Vélingara ont profité de la journée internationale dédiée à leur corporation pour dénoncer le mal qui gangrène leur travail. Il s’agit de l’absence de banque de sang, du manque de matériels sanitaires adéquats pour l’évacuation des nouveaux nés, un service de néonatalogie et un pédiatre…
Marie Coly, sage-femme de l’hôpital de Vélingara : « C’est l’hôpital de Tambacounda qui est plus proche de Vélingara que celui de Kolda qui est à plus de 125 kilomètres. Mais souvent, à Tamba, on nous dit que c’est plein. Les nouveau-nés qu’on achemine à Kolda, n’arrivent rarement à destination, certains meurent en cours de route. C’est un cas qui nous pose problème ».
Pour éviter ces morts et panser l’abcès, les sages-femmes demandent aux autorités locales et à l’État de mettre à leur disposition un service de néonatalogie et de recruter un pédiatre pour le compte du district sanitaire de Vélingara.