Le Lycée Technique de Commerce Maurice Delafosse, en collaboration avec l’Association des professeurs d’économie et de gestion, a organisé les Assises nationales des clubs ECO-GEST à Dakar du 27 au 29 avril. Marraine desdites Assises, en tant qu’ancienne pensionnaire de l’établissement précité, Amy Mbacké, responsable « apériste » à Touba » et Directrice de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur – qui avait à ses côtés le parrain, le ministre Abdou Karim Fofana – a fait un plaidoyer en faveur de la formation professionnelle.
« C’est avec beaucoup d’émotion, mêlée à une légitime fierté et un immense bonheur, que je prends part, à vos côtés, à ces Assises nationales des clubs ECO-GES. Ma joie est d’autant plus grande que j’ai le privilège d’être choisie marraine de ces activités à côté de mon frère, ami et ancien camarade, je veux nommer le ministre Abdou Karim Fofana avec qui j’ai fait mes humanités, dans la même classe, sur le même banc, dans ce temple du savoir, de 1997 à 2000 », a d’emblée déclaré Amy Mbacké.
Avant d’ajouter : « A l’échelle où nous nous trouvons comme entrepreneure sociale et actrice de développement, nous avons eu l’honneur, tout le long de ce parcours communautaire, d’être choisie comme marraine de diverses activités et initiatives. Mais ce choix porté sur ma modeste personne revêt un cachet spécial, symbolique et affectif. D’abord, parce que je suis une ancienne du lycée, ensuite je suis engagée dans les causes communautaires, et enfin, l’éducation, et particulièrement la formation professionnelle, occupe une place privilégiée dans mes plaidoiries de tous les jours ». Amy Mbacké dit considérer la formation professionnelle « comme la voie royale par laquelle une société intègre un élément essentiel de sa structure en valorisant ses compétences et son savoir-faire spécifique ».
A l’en croire, « tous les rapports des institutions internationales le montrent, si l’on investit dans la formation professionnelle, on brise le cycle intergénérationnel de la pauvreté ».
Sur sa lancée, la DAGE du ministère pilotée par Me Aïssata Tall Sall de souligner : « Aujourd’hui, le monde danse sous le rythme des algorithmes. Les transformations structurelles attendues de nos économies et de nos sociétés ne sauraient être possibles sans un investissement substantiel dans les mathématiques, la technologie et l’économie. Elles peuvent nous permettre de réduire les inégalités et les disparités sociales. Elles peuvent nous permettre de nous départir des soucis de survie quotidiens pour mieux nous concentrer sur les fondamentaux, l’éthique et le respect des valeurs sociales et religieuses ».
A son avis, la difficile mission qui attend les Sénégalais, « c’est de se réinventer, de profiter des richesses et bienfaits » qu’offre la modernité et les sciences, la technologie, l’économie, « pour mieux servir (les) traditions, (les) valeurs, us et coutumes ».
« En ce sens, la formation professionnelle apparaît comme outil puissant de participation responsable dans la marche de notre chère nation pour l’émergence, telle que le décline la vision prospective de son Excellence Monsieur le président de la République, Macky Sall », ajoute-t-elle.
A l’endroit des professeurs, la présidente du Réseau des femmes pour le développement du Baol indique : « Votre mérite est double : vous avez réussi à maintenir un niveau d’excellence honorable aux séries STEG. Le second est lié aux nombres de cadres que vous avez formés et qui vous honorent au quotidien dans les administrations publiques et privées de notre pays, à l’image du ministre AKF ici présent parmi nous ».