Transmettre le culte de la paix qui constitue ‘’l’héritage fondamental du Sénégal aux nouvelles générations’’. Tel est la volonté de l’artiste Shula Ndiaye qui lance le programme ‘’Jámm’’. Il s’agit d’un projet socioculturel international et quinquennal.
À un an de la prochaine élection présidentielle au Sénégal, la tension est palpable. Face à cette situation, l’artiste chanteuse et entrepreneure culturelle sénégalaise Ramatoulaye Ndiaye, plus connue sous le nom de Shula, initie un programme socioculturel, quinquennal et international dénommé ‘’Jámm’’ (la paix) dont l’objectif est de promouvoir la paix. Il s’agit d’un concept qui se veut citoyen et participatif par le biais de l’art. Le démarrage officiel des activités est prévu le 28 mai 2023 au musée des Civilisations noires. Au programme, il y a, entre autres, des projets musicaux, un plateau-plaidoyer de sensibilisation mensuel et itinérant dénommé ‘’Ubuntu, l’art s’engage’’.
‘’Nous comptons impliquer toutes les forces vives de la nation œuvrant pour un Sénégal de paix et de prospérité. Ici, nous proposons la voie culturelle comme outil et tribune d’alerte et d’actions positives au service de la communauté. Il y a un côté très innovant avec l’inclusion de la culture numérique’’, explique Shula Ndiaye.
‘’C’est d’abord un projet de vie. S’inspirant de nos pratiques culturelles qui ont forgé et fondé notre identité de pays de la Téranga, Jámm veut faire bénéficier à la jeune génération notre richesse culturelle sur laquelle reposait notre société prospère et paisible avant que les nombreux bouleversements géostratégiques viennent changer la donne’’, poursuit-elle.
L’artiste magnifie l’engagement de la jeunesse qui a cette envie de reprendre en main le destin du pays. Le programme ‘’Jámm’’ devra donc permettre une transmission socioculturelle à travers la culture sous ses différentes formes d’expression pour bâtir une société plus humaniste, progressiste et qui mobilise autour d’une vision citoyenne pour le développement. Ainsi, le projet vise à rassembler autour de sa vision de la paix comme voie de développement inclusive dans une société juste ; porter la réflexion sur le rôle des femmes et des jeunes dans la construction du comportement de paix et d’engagement citoyen pour le développement ; et vulgariser le modèle de développement endogène.
« Source ENQUÊTE QUOTIDIEN »