Une rencontre a réuni le Directeur de l’emploi et les maitres coraniques de la ville de Touba. Il s’agit de partager avec ces maitres coraniques l’ensemble du dispositif mis en place par l’Etat pour une bonne prise en charge des enfants talibés.
La situation des daaras dans la région de Diourbel est préoccupante. Les enfants qui fréquentent ce modèle d’enseignement-apprentissage sont souvent confrontés à un problème de formation et d’employabilité. C’est dans ce contexte que le Directeur de l’emploi Pape Modou Fall a convié les maitres coraniques de Touba à une rencontre d’échange sur les opportunités offertes par l’Etat pour aider ces daaras à sortir du gouffre. Cheikh Ibrahima Fall Sy, le porte-parole des daaras de relever : « Il faut que l’Etat ouvre ses yeux sur un certain de choses pour servir la nation. Il faut que les daaras bénéficient d’un certain nombre d’avantages qui leur permettent d’accéder aux projets et programmes .C’est le daara qui constitue un remède pour l’internet dans ce monde planétaire. Il faut essayer de comprendre nos problèmes pour pouvoir nous aider à les surmonter nos difficultés », a-t-il conclu.
Le Directeur de l’emploi Pape Modou Fall soutient pour sa part que « l’Etat a mis en place un programme dénommé l’apprentissage rénové. Il s’agit d’apprendre à l’enfant d’autres compétences mais aussi il y a le renforcement des maitres apprentis pour encadrer l’ensemble des talibés. C’est qui est à l’origine de la création du projet PEJA (Projet d’employabilité des jeunes par l’apprentissage) ».
Et il poursuit : « ce programme permet d’équiper les ateliers des maitres coraniques en vue d’augmenter un plus grand nombre d’apprentis. Dans le cadre du programme Kheyou daaw yi, il y a aussi la formation des talibés au niveau des centres de formation mais aussi le recrutement de 65 000 jeunes dont certains sont déployés au niveau de l’unité de coordination et de Gestion des déchets, au niveau de la grande muraille. Il y a aussi le contrat Etat-employeur ou 50 % des charges de l’entreprise sont prises en charges par l’Etat ».