A la demande des autorités burkinabè, l’armée française a débuté son retrait effectif du pays.
Les soldats français de l’opération Sabre, stationnés au Burkina Faso depuis de nombreuses années ont débuté leur retrait. Ce qui fait suite la dénonciation de l’accord militaire signé entre Paris et Ouagadougou. Depuis 2009, ces militaires français ont leur base arrière à Kamboinsin près de Ouagadougou. Un camp pour un effectif de 400 soldats. Ils vont désormais quitter le Burkina Faso en espace d’un mois, comme le prévoit l’accord dénoncé par Ouagadougou.
« Le retrait de l’armée d’occupation française du Burkina Faso a effectivement commencé. Son départ avait été exigé par les autorités burkinabè le 18 janvier 2023, date à laquelle elles ont dénoncé l’accord qui les liait, signé en 2015 par un sous-ministre burkinabè et l’ambassadeur français « , a indiqué l’activiste et panafricaniste Nathalie Yamb.
Le président burkinabè de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré veut compter sur l’armée nationale pour relever le défi du terrorisme.
De son côté, la France vient ainsi d’être chassée d’un troisième pays en Afrique en espace de six mois.