Pour Mouhamadou Lamine Massaly, «ce qui s’est passé à Mbacké et à Touba a atteint son paroxysme et dépasse le seuil du tolérable. Ousmane Sonko a violé la sacralité de Touba, la ville sainte. Ce qui est très grave, il a fait de la politique dans l’enceinte de la Mosquée. Et tous les biens saccagés et incendiés se trouvent sur le périmètre de Touba.
Ousmane Sonko est néfaste et nuisible à la société». Le désormais inconditionnel du Président Macky Sall pense que «le comportement de Ousmane Sonko à Mbacké atterre l’ensemble du Peuple sénégalais. Pour une manifestation interdite, le leader du parti Pastef a instrumentalisé les jeunes qui ont attaqué et incendié la Sonatel, des stations d’essence et Senchan.
L’homme réputé mauvais, calculateur, manipulateur, ne se gêne pas à prendre les positions les plus radicales pour brûler ce pays». Et de poursuivre : «Pestiféré dans les rangs de Yewwi (ce qu’il ignore), il ne lui reste que cette agitation et ces délires cycliques. Il se comporte comme un petit garnement qui gambade tout en baragouinant dans un langage «gatsa gatsa» et détonne par son fou désir du grand écart.»
D’après le Pca de l’Office national de la formation professionnelle (Onfp), «il est grand temps que l’Etat mette hors d’état de nuire Ousmane Sonko qui réclame la paternité du concept «gatsa gatsa», pour malheureusement s’en glorifier», que «l’Etat mette fin à cette liberté de mouvement dont bénéficie Sonko».
Aussi de rappeler : «Il a été renvoyé devant la Chambre criminelle. Le procureur de la République doit fixer le plus rapidement possible la date de l’audience après la décision de la Chambre d’accusation. Cette liberté de mouvement dont bénéficie Sonko lui permet de galvaniser les jeunes avec des discours insurrectionnels pour se faire un bouclier humain.» Massaly décrie «l’attitude irresponsable et cavalière de cette personne dangereuse et inconstante» et pense que «son hétérodoxie sur l’échelle des valeurs pourrait amener à faire des émules, et son appel à l’insurrection est la voie toute trouvée par les saboteurs pour plomber l’élan du développement économique national et semer le chaos».
Le leader du parti Union pour une nouvelle République fait remarquer que «l’expression «gatsa gatsa» renferme tout ce qu’il y a de plus négatif, de plus rétrograde et de plus nuisible pour une société qui aspire à s’épanouir». Aussi qu’«au moment où le monde s’accommode de la géopolitique pour surmonter les contingences liées aux mutations sociales et économiques, l’inventeur de cette forfaiture se frappe la poitrine et revendique son odieuse trouvaille».
Il pense que «son comportement symbolise le bouillonnement du front social dont rêvent les forces de régression qui tentent à tout prix de déstabiliser le pouvoir en place».