S’inspirant de la tradition politique sénégalaise marquéedès l’orée des indépendances par un socialisme classique, puis par un libéralisme novateur portée par l’alternance générationnelle, cet ouvrage publié aux éditions L’Harmattan se veut un véritable projet de société. « Construire le Sénégal du Futur » donne les orientations sur ce que Boubacar Camara présente comme « un changement de cap » dans la conduite et la gestion des affaires de l’État. La cérémonie de dédicace s’est tenu ce samedi 14 au City Business Dakar.
Changement ! C’est un mot court, simple à prononcer, facile à coucher sur du papier quelconque. Mais Ô combien difficile à traduire en actes. Le changement est lourd en termes d’effets qu’il pourrait engendrer dans l’immédiat aussi bien pour le monde contemporain que pour la génération future. Pourtant ce changement est devenue une demande sociale parce que plébiscitée par les populations qui ont montré leur lassitude quant à la manière dont le pays est géré depuis la période des indépendances en passant par l’alternance générationnelle sous l’ère Wade et l’avènement du président Macky Sall.
L’auteur part d’un diagnostic approfondi des politiques publiques de 1960 à nos jours et décide de les partager au public sénégalais, une cible très avertie qui a considérablement gagné en maturité à chaque changement de régime, informe « DIRECTNEWS ».
Ses résultats sont sans appel et mettent à nu un retard économique et social persistant au Sénégal et une persistance de la pauvreté, de la misère, de la souffrance des populations malgré les initiatives et ressources dégagées à cet effet.
Cette invite au changement prônée par Boubacar Kamara est d’autant plus ravivée au quotidien sous le magistère du président Macky Sall et s’explique par une gestion calamiteuse des ressources nationales : scandales financiers, corruption endémique, pauvreté, système de santé défaillant, insécurité notoire, dépendance économique, système éducatif branlant, dossiers judiciaires à fort impact politique, processus électoral dévoyé, droits et libertés bafoués, manipulations des institutions, administration démantelée, secteur privé relégué au second plan, entre autres dérives.
Pour le Président fondateur honoraire du Parti de la Construction et de la Solidarité-JENGU TABAX, ces échecs traduisent des choix inappropriés par les tenants du pouvoir avec une offre politique souvent aux antipodes des aspirationsdu peuple.
Boubacar Kamara, le patronyme du grand TER en marche
CONSTRUIRE LE SENEGAL DU FUTUR vient à point nommé indiquer les principales orientations pour atteindre la croissance économique tant espérée. Le décryptage de l’histoire politique du Sénégal renseigne à juste titre qu’il urge de changer de cap à l’image avec toutes les implications que cela induit pour espérer arriver à une transformation structurelle de l’économie.
Changer de capitaine. Le seul capitaine capable à même d’amener un bateau à bon port contre vents et marrées est le commandant en Chef qui maitrise parfaitement son navire, ses passagers, sa cargaison et le chemin pour arriver à sa destination.
A la même enseigne, Boubacar Kamara considère que seul un serviteur de l’État doué et dévoué, rompu à la tâche, conscient des aspirations des populations pourrait réaliser la transformation structurelle de l’économie du Sénégal.
Depuis son entrée en politique en 2018 avec sa création du mouvement politique « JENGU, NGIR JËRIÑ SENEGAAL » (Un sursaut salvateur au service du Sénégal), l’ancien directeur général des Douanes est une pièce maitresse dans les rangs de l’opposition sénégalaise.
Il a été l’initiateur de la grande alliance de l’opposition autour de l’inter coalition YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL qui a engrangé un score inédit lors des élections législatives de 2022 avec 80 sièges sur 165 à l’Assembléenationale.
L’ouvrage propose une nouvelle orientation dans la gestion des politiques publiques, un projet de société qui s’articule autour de principes directeurs relatifs au culte du travail, au mérite dans l’attribution des fonctions publiques, à l’inviolabilité du bien public et du service public, au respect des convictions religieuses, cultuelles et de diversité ethnique, et à l’observation des règles de fonctionnement de l’État.
Dans ce projet de société qui imbrique une idéologie atypique, Boubacar Kamara s’appuyer sur les trois pédales du grand TER en marche à savoir le travail, l’éthique et le respect.