L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a insisté, samedi soir, sur “les signaux de violences multiformes” existant dans la société sénégalaise, soulignant que l’absence de paix mettait la vie en péril.
« L’absence de paix met en péril la vie. Elle expose les plus faibles à la mort, compromet le développement, accentue la pauvreté, favorise les égoïsmes et met en valeur la raison du plus fort », a déclaré samedi soir l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, à l’occasion de la Messe de Veillée de Noël.
Dans son homélie à la Cathédrale de Dakar, le religieux a insisté sur les « signaux de violences multiformes » qui existent dans notre société sénégalaise.
« Ces signaux, dit-il, ne correspondent pas au message de Noël’’. Ce sont des menaces qui mettent en péril l’harmonie sociale dont nous avons besoin ».
« Osons donc nous interroger sur les conversions que nous devons faire pour promouvoir des comportements citoyens qui promeuvent la paix », a ainsi lancé Monseigneur Benjamin Ndiaye aux fidèles chrétiens.
Revenant sur la fête de Noël, le chef de l’Eglise catholique du Sénégal, a rappelé que la naissance de Jésus était associée à la grandeur de Dieu, à sa majesté et aussi à l’avènement de la paix sur la terre comme expression de son amour.
Il a invité tous les fidèles « à prier ardemment” en invoquant “l’enfant de Bethléem, le prince de la paix, pour l’avènement de cette paix dans nos familles, dans nos communautés, dans notre pays, dans notre sous-région, dans notre continent et dans le monde”.
« Bien-aimés de Dieu, accueillons la grâce de l’Emmanuel, Dieu avec nous, qu’il fasse de nous tous des artisans de la paix”, a-t-il prié, en invitant les fidèles à se mettre debout pour la prière du Pape Benoit XVI à l’enfant Jésus, marquant la fin de son homélie.