Pour l’exercice 2023, le projet de budget du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique s’élève à 38 782 000 000 F CFA. Avec une hausse de 788 281 039 F CFA en valeur absolue, et 2,1% en valeur relative.
Par programme, ces différents crédits sont répartis ainsi qu’il suit : programme 1 : lutte contre la Déforestation et la Dégradation des terres. Pour l’exercice 2023, les crédits dédiés à ce programme sont arrêtés à 25. 773. 017. 421 F CFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).
Le Programme 2 est axé sur la conservation de la Biodiversité et gestion des Aires protégées au titre de l’année 2023, les crédits alloués à ce programme sont estimés à 6. 323. 006. 725 F CFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).
Le Programme 3 est dédié à la lutte contre les Pollutions, Naissances et Effets néfastes des Changements climatiques pour l’exercice 2023, les crédits attribués à ce programme sont évalués à 32. 372. 489, 859 F CFA en autorisations d’engagement (AE) et 3, 872. 489, 559 F CFA en crédits de paiement (CP).
Enfin, le Programme 4 concerne le pilotage, Coordination, et Gestion administrative. Pour l’année 2023, les crédits de ce programme sont estimés à 2.813. 452, 455 F CFA en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).
Alioune Ndoye, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, à l’entame de son propos, a précisé que la politique environnementale vise à « créer une dynamique nationale pour l’amélioration de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, l’intégration des principes du développement durable dans les politiques publiques, ainsi que le renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés aux changements climatiques (…) »
Au plan financier, le ministre a souligné que les ordonnancements en fin d’exercice, ont connu un niveau d’exécution de 85%. Toutefois, la corrélation entre la performance technique et le niveau d’exécution financière reste tout de même faible, du fait notamment de l’insuffisance du budget d’investissement qui ne représente que 47% du montant mobilisé par le département en fin de gestion.
En perspective pour l’année 2023, le Ministre a annoncé que les ressources budgétaires de son département permettront la mise en œuvre d’une politique environnementale qui définit les orientations stratégiques associées à des axes d’intervention durables, dont l’objectif global vise à améliorer les conditions de vie des populations, tout en relevant les défis environnementaux.
Ibrahima Mansaly