L’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal tient depuis hier, vendredi, ses journées scientifiques avec comme thème principal « Des soins respectueux, gage d’une qualité des soins ». Une rencontre qui s’est déroulée à Dakar en présence des membres des autres régions du Sénégal.
L’objectif principal de ces journées scientifiques est d’échanger, selon les acteurs, sur la relation entre soignant et soigné afin d’améliorer la qualité des soins et d’harmoniser leurs actions pour répondre à la vision 2030 de la pratique de sage-femme.
Selon l’Ansfes, l’amélioration de la santé maternelle et néonatale est l’un des programmes inachevés des Objectifs du Millénaire pour le développement, et elle reste un domaine hautement prioritaire à l’ère des Objectifs de développement durable. « La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents (2016-2030) souligne également l’importance de la santé et du bien-être de chaque femme, enfant et adolescent, y compris l’accès à des interventions essentielles et à un personnel de santé efficace », a renseigné la présidente Bigué Ba Mbodji.
Le rapport sur « l’Etat de la pratique sage-femme dans le monde de 2021» , tel que rapportait par l’Ansfes, a mis en évidence l’importance et l’efficience des sages‑femmes en tant que membres essentiels du personnel de santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et des adolescents (SSRMNA). Une vision qui fera dire aux acteurs dont les journées prennent fin ce samedi que : « l’Association Nationale des Sages-Femmes d’État du Sénégal s’inscrit dans la vision 2030 de la pratique de sage-femme qui repose sur les quatre piliers que sont la disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité des soins , une vision à la portée de tous les pays quel que soit leur stade de transition économique et démographique » .
« SOURCE SUDQUOTIDIEN »