Le Sénégal est un don de Dieu ! Notre pays est parmi les pays d’Afrique les moins étendus avec une population peu nombreuse.
Notre pays a une position géographique très enviable. Partie la plus à l’ouest de l’Afrique, le Sénégal est le pays africain le plus proche du Continent Américain. Il est à moins de cinq heures de vol de l’Europe.
Le Sénégal est le pays idéal de transition entre le monde Arabe et l’Afrique noire.
Notre vivre ensemble est un trésor humain qui devrait être labellisé « patrimoine mondial de l’UNESCO », si cette catégorie existait. Le dialogue islamo-chrétien est aussi une réalité à magnifier partout dans le monde.
La qualité de nos cadres et de nos intellectuels est partout, à travers le monde, louée. Nos compatriotes, dans la Diaspora, ont des positions de responsabilité dans les grandes institutions internationales comme les Nations Unies, les institutions de la Banque mondiale, dans les plus grandes multinationales, les plus grandes universités, dans beaucoup de pays du Monde, dans des positions stratégiques dans des entreprises, etc. C’est seulement au Sénégal que paradoxalement il y a une fausse impression d’absence dramatique de ressources humaines compétentes et de qualité.
Notre pays est riche, même très riche. La nature a gâté notre pays. Le Sénégal a plus de cinq cent kilomètres de côtes poissonneuses. Il est plat. Il bénéficie d’un écosystème diversifié avec une bonne biodiversité. Notre pays dispose de plusieurs parcs naturels, de riches mangroves et d‘aires marines protégées. Du presque désertique en passant par la savane jusqu’à la forêt, le Sénégal possède un couvert végétal d’une grande diversité. Le Sénégal doit légitimement aspirer à recevoir des millions des touristes.
Le Sénégal est un pays réellement riche. Il dispose de très importantes surfaces cultivables, de cours d’eau et de lacs bien distribués dans le pays, de nappes phréatique abondante et d’un soleil qui chaque jour brille de mille feux. Le Sénégal devrait être un grand pays aquacole. Notre pays devrait vivre dans l’abondance et la diversité alimentaire comme certains pays d’Afique équatoriale et de la côte ouest Africaine et fabriquer assez de tissus pour habiller toute sa population.
Avec plus de trois millions et demi de bovins, dix millions de petits ruminants, une énorme quantité de volaille, le Sénégal devrait non seulement disposer d’assez de protéines, de lait frais et de peaux pour nourrir et chausser tous ses habitants et même en exporter.
Le Sénégal a des ressources extractives importantes et diversifiées comme le phosphate de calcium, le phosphate d’aluminium, le zircon, l’or, le fer, le marbre, le Pétrole, le gaz, les carrières , etc.
Le Sénégal a ainsi la possibilité par ses propres moyens, sans endettement, de s’industrialiser et même de contribuer à l’industrialisation des pays voisins comme la Guinée qui transporte son bauxite dans les pays du Golfe pour en extraire l’aluminium.
Notre pays devrait voir surgir de terre des hauts fourneaux, une grande métallurgie, une forte production d’acier de toute sorte, de fontes, de rails, d’équipements de toute sorte, de moteurs, de construction de voitures, d’équipements ruraux, d’équipements plus sophistiqués, etc.
En ne l’exportant pas, l’or devrait nous rapporter plus que ce que nous en tirons aujourd’hui. Nous devrions être un gros producteur d’engrais de toute sorte. Nos sables noirs devraient être traités surplace pour que nous puissions tirer le maximum du zircon qui participe à la production d’équipements très sophistiqués dont le monde moderne a besoin.
Notre pays est même trop riche. Il a une jeunesse nombreuse, intelligente, endurante et capable, si elle est abreuvée de nos meilleures valeurs de culture et de religion, de produire un travail de très grande qualité.
La jeunesse, si elle est judicieusement formée à partir de nos langues nationales, nos valeurs africaines, nos religions, les écrits de nos grands hommes, les mathématiques, la science, la technologie et le numérique, les métiers d’aujourd’hui et du future, devrait faire du Sénégal le premier pays d’Afrique dans l’entrepreneuriat numérique.
Notre jeunesse créative et innovante devrait produire les innovations qui vont transformer nos entreprises et susciter la création d’entreprises à forte doses de sciences et de technologies créatrices d’emplois et de richesses.
Que manque-t-il pour que notre pays enrichisse ses filles et ses garçons ?
Sans doute quelque chose de très simple et à notre portée, l’intériorisation de la pensée de Kocc Barma, Thierno Souleymane Baal, Cheikh Moussa Ka, El Hadj Omar Foutiyou TALL, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, El Hadj Malick Sy, El Hadj Ibrahima Niass, Ousmane Sembène, Cheikh Hamidou Kane, Birago DIOP, Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta DIOP, Cheikh Hamidou Kane, Boubacar Boris DIOP, Souleymane Bachir DIAGNE, Aminata Sow Fall, David DIOP, Ahmadou Hampaté Ba, etc.
Ainsi serons-nous des femmes et des hommes dignes, ayant une confiance inébranlables en nous-mêmes et au destin collectifde notre pays, fiers de bâtir une Nation prospère sans laisser pour compte.
Avec tant de richesses, le chômage des jeunes et des femmes devrait être un vieux souvenir dont nous aurons du mal à nous rappeler.
En ces temps de manques, d’appauvrissements des ménages, de hausse du coût de la vie, de résignation et de perte des valeurs, il est paradoxalement certain que notre pays a plus qu’il ne faut pour satisfaire le droit à l’espoir de chaque citoyen et de chaque citoyenne.
Sénégalaise, Sénégalais, réveillon sous!
L’espoir est possible. Il n’est plus seulement une affaire d’opportunité, d’un heureux présage, il est un droit.
Il ne tient qu’à nous pour que l’espoir irrépressible germe dans toutes les têtes Sénégalaises.
Dakar, mercredi 16 novembre 2022
Mary Teuw Niane