Le 12 novembre, à Libreville, le président gabonais a été réinstallé Grand maître lors d’une assemblée où de nombreuses délégations maçonniques africaines, européennes et nord-américaines étaient présentes.
Les 11 et 12 novembre, à Libreville, l’assemblée générale de la Grande Loge du Gabon a été marquée par la présence continue d’Ali Bongo Ondimba (ABO). En sa qualité de Grand maître, le président gabonais a reçu, le vendredi 11 dans la soirée, les chefs des nombreuses délégations étrangères, dont Andreï Bogdanov, Grand maître de la Grande Loge de Russie.
Le lendemain, au cours du rituel, qui s’est déroulé au temple entre 10 heures et 14 heures, ABO a été réinstallé Grand maître, pour un mandat de cinq ans, par Jean-Pierre Rollet, le Grand maître de la Grande loge nationale française (GNLF).
Une douzaine de Grandes loges africaines (Bénin, Cameroun, Congo, Ghana, Liberia, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Togo) avaient envoyé une délégation, menée en général par leur Grand maître : l’homme d’affaires et ex-ministre Alain Roger Coeffé pour le Burkina Faso, l’avocat Sylvère Koyo pour la Côte d’Ivoire, et l’ex-ministre des Affaires étrangères Abdoul Kabèlè Camara pour la Guinée.
En plus des Frères français, russes, turcs et brésiliens, des Nord-Américains, venus du Québec (Canada) et des États-Unis, avaient fait le déplacement. Ce dernier pays était représenté par la Grande Loge de l’État de Virginie et par la Grande Loge du district de Columbia (Washington DC), en la personne du député Grand maître RWB Annas F. Kamara, d’origine sierra-léonaise, qui sera installé Grand maître en décembre.
Le soir, le traditionnel « dîner des dames » a été donné en l’honneur des participants et de leurs épouses, à l’hôtel Nomad.
Suprême conseil
Par ailleurs, en juillet dernier, un Suprême conseil a été institué au Gabon. Chargé de diriger le « rite écossais ancien accepté », il regroupe les Frères appartenant aux degrés les plus élevés (4 à 33) – la Grande Loge réunissant, pour sa part, les grades 1 à 3 (apprentis, compagnons et maîtres). Maixent Accrombessi, l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État gabonais, est le Souverain grand commandeur de ce Suprême conseil. Jean-Denis Amoussou, ancien conseiller à la présidence, est, lui, son secrétaire général.