Selon le quotidien Aujourd’hui, au Burkina Faso, « vues d’Afrique, ces élections (de mi-mandat) n’emballent pas trop, même si on les suit, car ce qui se passe là-bas impacte forcément sur le continent. (…) Il faut dire qu’après l’avènement de Barack Obama, (premier président d’origine africaine) à la Maison Blanche, qui avait suscité tant d’espoirs sur le continent, sans véritables retombées – les Africains avaient peut-être trop espéré de ce premier président post-racial –, après l’avènement de Barack Obama, donc, la realpolitik avait fini par s’imposer, pointe Aujourd’hui, comme pour faire honneur à ce vieux dicton : l’Amérique d’abord ! Désormais donc, les Africains n’attendent plus rien des scrutins (outre-Atlantique) ni des éventuels vainqueurs. Car que ce soit Biden ou Trump, c’est kif-kif, s’exclame encore Aujourd’hui. Ce principe sonne comme une « invite » faite aux populations du continent, très éprouvées par les mauvaises politiques de leurs élites, à redresser au plus vite la tête et prendre leur destin en main, car nul ne viendra faire leur bonheur à leur place.