L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est devenue presque un lieu où les journalistes ne sont plus les bienvenus. Depuis l’entrée fracassante du leader du Pastef, Ousmane Sonko, aux derniers événements de mars 2020, les responsables du COUD avaient décidé de renforcer la sécurité.
Ainsi pour filtrer les entrées, la carte étudiant est exigée et pour les autres visiteurs il faut montrer la carte d’identifié et souvent donner le motif de votre présence. Pour la presse, c’est plus compliquée. Aujourd’hui pour les journalistes leur carte nationale de presse ne suffit plus. Ils ont tous les problèmes du monde pour entrer dans l’université et faire leur travail de reportage. Les vigiles à l’entrée de la porte principale soutiennent recevoir parfois des ordres de leurs hiérarchies pour ne pas laisser les journalistes accéder au temple du savoir.
Ce samedi 22 octobre, la presse conviée à une activité organisée par le Mouvement Renaissance Patriotique, à été retenue à la porte, hors les organisateurs soutiennent avoir informer la direction du COUD de leur activité qui ont même mis à leur disposition la Salle Soweto.
Cette interdiction de la presse dans le campus social commence à prendre de l’ampleur. Même pour faire un reportage dans le campus social, les journalistes éprouvent d’énormes difficultés. On ne comprend plus cette attitude du COUD envers la corporation. Le Synpics, le CORED, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) sont interpellés. Quand il s’est agit de magnifier le cadre de vie du campus Social, la presse a salué le beau travail du directeur du COUD. Mais trop c’est trop, Maguette SENE et ses équipes doivent comprendre que la presse n’est pas leur ennemi.
Pendant que la presse est interdite d’entrée à l’UCAD, les eaux usées dictent leur loi au niveau du Couloir de la mort en allant vers la faculté des lettres et Sciences Humaines. Sur cette allée, les étudiants côtoient avec les eaux verdâtres et ils sont obligés de passer sur des briques servant de route pour aller dans les amphithéâtres. Le DG du COUD doit s’atteler à régler ce problème plutôt de faire des journalistes des persona no grata.
Mamoudel BOCOUM Journaliste