– Le ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour, préconise une plus grande orientation du volontariat vers le développement, une manière de tirer les conséquences des « crises multiformes » qui obligent les communautés à des actions « porteuses de croissance inclusive ».
« L’ère du volontariat pour le développement a sonné et il était temps d’en discuter afin d’en cerner les contours les plus pertinents », a-t-il déclaré à l’ouverture du Forum international du volontariat pour le développement (IVCO).
Cette rencontre de trois jours, ouverte lundi à Saly-Portudal, porte sur le thème : « Une nouvelle aube pour le volontariat pour le développement ».
Selon un texte reçu de son cabinet, le ministre Pape Malick Ndour s’est réjoui de ce que le Sénégal ait été choisi pour abriter le Forum international sur le volontariat afin de mener « une réflexion collective sur un thème d’une pertinence et d’une actualité bouleversantes ».
Il est revenu sur « les crises multiformes que vit le monde », de la pandémie de la Covid 19 aux problématiques liées au climat, en passant par le conflit né de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Selon M. Ndour, ces crises obligent « la communauté des acteurs à orienter désormais leurs actions vers des activités porteuses de croissance inclusive, pilier essentiel pour aller vers le développement ».
Dans cette perspective, insiste-t-il, l’élargissement, au volontariat, « du champ de la coopération de solidarité réciproque, peut-être d’un apport positif au renforcement des relations entre les nations et au développement de nos pays ».
Le Forum annuel international sur le volontariat réunit des centaines de praticiens du développement, d’acteurs institutionnels et des chercheurs provenant de plusieurs pays et d’entités comme l’Union africaine.
Il se tient sous l’égide d’organisations telles que le Bureau international des droits des enfants, Carrefour International et France volontaire.
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à accueillir ce forum, apprend-on des organisateurs, lesquels font valoir que le pays a été choisi pour abriter cette rencontre en raison de sa position comme un leader régional.
Il y a aussi que la coopération volontaire y ’’est présente comme une approche reconnue pour soutenir les résultats du développement à la fois dans le pays et dans toute la région », ajoutent-ils.