Les Jeunes Dames de la République de Guédiawaye, face à la presse, ce mercredi, ont encore ouvert le feu sur le leader du Pastef. Ces proches du Directeur Général de la LONASE Lat Diop, au cours de cette rencontre, ont invité Ousmane Sonko à franchir , d’abord, le « rubicon Adji Sarr » avant de pouvoir déclarer sa candidature pour la Présidentielle de 2024.
Ce face-à-face avec la presse a eu lieux, hier, dans un restaurant de Guédiawaye. Tégui Mbodj, Président des Jeunes Dames de la République (JDR) n’ont pas mis de gants pour tirer sur Sonko. Après avoir réitéré leur soutien indéfectible au Président de la République Macky Sall, applaudi l’union des responsables politiques locaux (APR et BBY) lors des dernières élections du HCCT et fait mention spéciale au DG Lat Diop, Mari Faye, d’ouvrir les hostilités: »Nous, Jeunes Dames de la République (JDR) plaidons pour que justice soit faite au sujet du dossier Adji Sarr/Sonko. Le viol est impardonnable et c’est inconcevable que cette affaire passe par pertes et profits. Avant toute déclaration de candidature, le préalable doit être accordé à la tenue du procès Adji/Sonko. C’est un impératif. Il fait que justice soit faite ».
Et ces jeunes Dames de défier le leader du Pastef: »Nous avons introduit une demande d’autorisation de sit-in devant le tribunal de Pikine Guédiawaye mais on nous a refusé cela. Ce qui nous pousse alors à tenir ce point de presse. Nous lançons à partir de ce jour le slogan: » Pas de candidature sans procès! ». On ne laissera pas un prédateur sexuel déambule à travers le pays impunément. Cela est immoral et anormal et sera mal vu aux yeux de l’extérieur. Le viol est un crime puni par notre code pénal. Personne ne doit négocier sur ça. »
Elles finissent par interpeller le peuple sénégalais et les autorités étatiques : » Si cet homme (Sonko) sera élu Président, nous aurons un numéro un sénégalais vrai prédateur sexuel. Il a causé la mort à 14 jeunes. Sur ce, nous interpelons le ministre de la justice Me Malick Sall, le ministre de la Femme Ndèye Saly Diop Dieng, le ministre de la jeunesse Néné Fatoumata Tall et le ministre de l’intérieur et de la justice Antoine Félix Abdoulaye Diom. Ils ont tous un droit de regard sur ce qui menace notre société ».