Ce vendredi, le programme de Financement de l’Adaptation au Changement climatique dans les collectivités territoriales sénégalaises, a été lancé.
Le ministre des collectivités territoriales a procédé, ce vendredi, au lancement officiel du Mécanisme LoCAL de Financement de l’Adaptation au Changement climatique dans les collectivités territoriales sénégalaises. L’objet du programme : mettre en œuvre des investissements d’adaptation aux Changements Climatiques dans les zones agro-écologiques et urbaines vulnérables. Mais aussi, déployer un instrument de financement pour l’adaptation climatique sur la base des subventions décentralisées et basées sur la performance, informe « IGFM ».
«Nous fondons un grand espoir sur LoCAL Sénégal qui va prendre en compte, dans sa mise en œuvre, les ODD 1, 11 et 13», a indiqué Oumar Gueye, ministre des collectivités territoriales, qui a présidé la cérémonie de lancement. Il explique que dans la mise en oeuvre, il est prévu une phase pilote qui démarre avec deux communes test, avec une contribution maximale de l’Uncdf à l’Adl de 70.000 Dollars US, en moyenne, par commune et par an, selon les ressources mobilisées. «Pour sa part, le Gouvernement du Sénégal va cofinancer le mécanisme LoCAL à hauteur de 15% du montant mobilisé par l’Uncdf allant aux communes par an», indique le membre du gouvernement.
Pour expliquer pourquoi les collectivités locales sont ciblées, Ronan Pecheur de l’Uncdf a indiqué que les impacts du changement climatique se font sentir avant tout, au niveau local. Et les collectivités territoriales sont donc des acteurs clés du renforcement de la résilience au changement climatique. Elles sont donc, mieux à même de comprendre la complexité des diversités locales ainsi que des besoins et des priorités des communautés locales.
Cependant, les collectivités territoriales manquent souvent de ressources et de capacités nécessaires pour passer à l’action. «Le mécanisme de financement de l’adaptation au niveau local aide les collectivités à accéder au financement de l’action climatique, au soutien technique et au renforcement des capacités dont elles ont besoin pour agir et s’adapter au niveau local», a-t-il indiqué.