« En voyant cette salle, c’est sûr que la reconstitution de la famille libérale est en cours. Vous tenez votre Assemblée générale de l’internationale libérale au moment où le monde fait face à de nombreux défis. Parmi lesquels une crise sécuritaire, la guerre en Ukraine, les crises climatiques, sanitaires et alimentaires. Le projet de libéralisme doit partir de l’humain et revenir à l’humain parce qu’il doit avoir pour finalité le bien être de chaque individu. C’est ce focus sur l’état humain qui consolide l’Etat de droit, la démocratie et les droits de l’homme qui constituent le marqueur de la tradition. En même temps, le libéralisme n’exclut pas le sociale ne consacre pas le règne du plus fort où l’Etat s’abstiendra de toutes interventions dans la régulation des forces.
La guerre en Ukraine est venue s’ajouter à la pandémie entraînant une explosion du cours des matières premières, du pétrole. Est qu’on doit laisser aux citoyens subir toutes ces conséquences externes ? L’Etat ne devrait pas s’abstenir avec sa fonction de réglementation lorsque le marché est en déréglementation. Voilà qui explique au Sénégal mon option pour le développement solidaire dans la justice sociale et dans l’équité territoriale. Nous sommes dans un monde multipolaire. Il faut renforcer le multilatéralisme. La passion libérale, c’est aussi être dans la justice et l’équité. Je plaide pour une nouvelle gouvernance mondiale. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité. Tous ceux qui augmentent la liberté, augmentent la responsabilité. Le principe de la responsabilité, c’est de se laisser guider par sa conscience. L’avenir du libéralisme est entre vos mains. C’est en prenant de la hauteur qu’on gagne en vision ».