Médisances, menaces, délation,bref, des diatribes de toutes sortes envahissent l’arène politique sénégalaise. Pour dire, ce sont mots qui rythment le vocabulaire de nos politiciens et ce, depuis un certain temps. Les prochaines élections législatives qui pointent à l’horizon viennent de corser l’adrénaline des acteurs du puzzle…politique.
Hier, Ousmane Sonko, leader de Pastef et membre influent de la Coalition Yewwi Askan-Wi, est allé trop loin dans ses dire en menaçant de faire descendre dans les rues quelques 200 mille personnes pour chasser le Président de la République Macky Sall du Palais. Une annonce qui déroute au point de faire sortir Khalifa Wade, responsable politique APR à Kaolack:
« L’opposition doit revenir sur terre. Leur volonté de semer le désordre dans le pays, ne prospérera aucunement. On ne lui laissera pas faire. Nous sommes dans un État de Droit soumis, c’est un truisme que de le dire, à des lois et règlements. Faisons confiance à nos juges du Conseil Constitutionnel, c’est-à-dire, les 7sages qui vont dire le droit et rien que le droit. La loi s’appliquera dans toute sa rigueur contre tout fauteur de troubles », assène avec verve M.Wade qui, de s’enchaîner :
« Les Sonko, Khalifa Sall, Mamadou Diop de Decroix et consorts ne peuvent pas nous faire peur ni nous ébranler. S’ils ont fauté, ils vont subir les conséquences de leurs stupidités. Le Sénégal ne sera jamais laissé entre des mains de va-t-en-guerre, d’aventuriers, des politiciens- rapaces assoiffés de sang. Leur seule intention, aujourd’hui, c’est de mettre à néant les immenses acquis du régime du Président de la République son Excellence Monsieur Macky Sall en brûlant le pays . Mais,ce sera peine perdue ! Nous allons nous dresser en bouclier contre ces trublions qui n’ont que l’insulte et l’injure à la bouche », a dit le cadre apériste.